vendredi 18 novembre 2011

tue-moi

http://www.sudouest.fr/2011/10/24/il-me-disait-tue-moi-534935-2897.php
L'euthanasie en question : « Il me disait tue-moi »
Hélène Prince, domiciliée à Gradignan, raconte le calvaire de l'agonie de son père et le tabou de la fin de vie.
Hélène Prince vit à Gradignan. Le 12 mai dernier, elle a perdu son père, au terme de six mois d'une agonie épouvantable, achevée, au bout du calvaire, par un « protocole de sédation ». Les débats sur la fin de vie relancés par le cas du docteur Nicolas Bonnemaison (NDLR : accusé d'avoir donné la mort à plusieurs patients à l'hôpital de Bayonne, il a été mis en examen le 12 août dernier. La semaine dernière, une famille s'est constituée partie civile et un 8e décès est examiné), l'ont poussée à témoigner de ce que fut, pour elle, l'horreur d'assister aux souffrances de son père. La démarche d'Hélène Prince ne consiste pas à dénoncer telle ou telle structure mais simplement à témoigner de ce qui reste un cauchemar. « Je ne suis pas une militante de l'euthanasie. Mais je voudrais que ce que je raconte n'arrive à personne. »
Le père d'Hélène avait 84 ans lorsqu'il a subi une opération d'un cancer du colon, en novembre 2010. À la suite de l'intervention « qui s'est bien déroulée », son état neurologique s'est brutalement dégradé. « Il s'est réveillé dans un état de démence absolue, raconte sa fille. Il s'infligeait des blessures, se griffait, arrachait ses pansements, il hurlait. »
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l'article pourrait laisser penser que cette situation de détresse et d'agonie est intervenue à la suite de l'opération chirurgicale, puisque apparemment avant celle-ci l'état du patient n'était pas aussi dramatique qu'après ?
le scénario aurai-t-il été le même si on n'avait pas opéré ce qui semble être un "cancer septennal" ?

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