vendredi 18 novembre 2011

riche meurtrier

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-riche-meurtrier-s-est-rendu-insolvable-_3636-2012458_actu.Htm
L'auteur du quintuple meurtre de Saint-Didier (Ille-et-vilaine) a tout fait pour ne pas indemniser les familles de ses victimes.
Joseph Allain, 69 ans, était un homme riche. En août 1997, il assassine le frère de son amie, les parents de celle-ci et deux gendarmes, à Saint-Didier, près de Rennes. Dès son incarcération, ce patron d'entreprise sait qu'il devra payer des indemnités aux familles des victimes. Aux assises, en mai 2002, il est condamné à perpétuité et doit verser 900 000 €.
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un quintuple meurtre... drame septennal apparemment puisqu'il est arrivé au moment de l'entrée dans la période critique septennale des 56 ans de l'intéressé.
et j'ai effectivement trouvé çà, datant du 7 août 1997, avec les questionnements habituels... :

http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4813911213920244538
A Saint-Didier, questions sur un massacre. Pourquoi Joseph Allain a-t-il tué cinq personnes? Aucun mobile n'apparaît.
«J'ai du mal à y croire!» Les pieds plantés dans un champ qui borde le hameau du Val, près de Saint-Didier (Ille-et-Vilaine), la responsable d'un centre d'accueil pour enfants résume le sentiment qui court la région au lendemain de la fusillade qui a fait cinq morts dans cette commune tranquille. «C'était un homme souriant, agréable, que je croisais de temps en temps à l'épicerie du bourg», poursuit-elle, en évoquant l'auteur présumé des coups de feu. Un peu plus loin, cerné par les voitures de gendarmes bloquant les accès au hameau, s'élève un beau manoir au toit d'ardoises, entouré d'un parc entretenu, au milieu d'un bouquet d'arbres florissants. Entre les frondaisons, on devine les corps de bâtiments où s'est déroulé le drame, une ancienne ferme rénovée divisée en appartements. Voilà plus d'un an et demi que Joseph Allain, 55 ans, dirigeant une petite entreprise de négoce de fuel à Châteaugiron, avait racheté le «château», ancien domaine d'une congrégation de religieuses. Sur place, toute la matinée d'hier, le ballet des inspecteurs de la police scientifique venus procéder aux mesures et prélèvements d'usage n'a pas cessé.
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En instance de divorce, ce père de quatre enfants, deux filles et deux garçons, grand, costaud, portant la barbe, des cheveux grisonnants, et se déplaçant au volant d'une grosse cylindrée, avait trouvé une nouvelle compagne après son installation au Val. Solange Briet, 36 ans, enseignante à Fougères, vivait dans le hameau depuis plusieurs années quand elle a fait connaissance du chef d'entreprise. Mardi, elle avait invité ses parents et son frère handicapé de 28 ans à venir passer la journée. Vers 18 heures, selon les premiers éléments de l'enquête, Joseph Allain, armé d'un fusil de chasse, a fait irruption chez Solange, provoquant une violente altercation. Il a ensuite ouvert le feu sur les parents et le frère de l'enseignante, les tuant sur le coup, avant de tirer sur la jeune femme. Blessée, celle-ci est parvenue à rejoindre une petite maison occupée par un couple de retraités, gardiens du château, les prévenant de la fusillade et demandant du secours. Alertés par ces voisins, deux voitures de la gendarmerie de Châteaubourg arrivaient rapidement sur les lieux. Les deux premiers gendarmes ont vu venir Joseph Allain vers eux, visiblement sans arme. «Il levait les bras comme s'il voulait se rendre», a précisé un gendarme de la section de recherche de Rennes. Joseph Allain a alors couru vers un bosquet pour en sortir un fusil et faire feu à nouveau. Didier Curot, 33 ans, père de deux enfants âgés de 3 et 6 ans, et Thierry Esnault, 31 ans, père d'un enfant de 4 ans, sont tués à leur tour. Resté en retrait, le commandant de la brigade s'est alors précipité pour tenter de maîtriser le forcené, armé d'un long couteau. Après un bref corps à corps, le gendarme aurait réussi à se dégager et à tirer, blessant grièvement le meurtrier à la poitrine. Depuis, chacun s'interroge sur ses motivations. Drame passionnel? Coup de folie? Rien n'allait plus entre le chef d'entreprise et l'enseignante: le substitut du procureur Laurent Fichot évoque des «relations notoirement difficiles». Il y a quelques semaines, la jeune femme avait d'ailleurs porté plainte pour harcèlement à la gendarmerie. A Saint-Didier, le tireur est également décrit comme un amateur et collectionneur d'armes à feu. ......................
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on retrouve dans ce drame les éléments fréquemment présents et possibles "déclencheurs" : moment de l'entrée en période critique septennale de l'intéressé, (en instance de divorce), compatibilité septennale avec sa compagne enseignante (avec laquelle les relations étaient devenues "notoirement difficiles"), aspect de "coup de folie" à 18 heures pic de changement de journée chrolobiologique, jour critique émotionnel ? ("jour des "coups de folie" et des drames passionnels, restant à vérifier)

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