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Mont d'Origny / Décès de Vincent Gressier Sur la piste du suicide

Le procureur de la République de Saint-Quentin, Damien Savarzeix a reçu, hier, la confirmation officielle que le corps retrouvé calciné à Mont-d'Origny, le mercredi 9 novembre, était bien celui de Vincent Gressier, ce professeur de technologie qui depuis trois jours ne s'était pas rendu à son travail, au lycée Henri-Martin de Saint-Quentin et dont les proches n'avaient plus de nouvelles depuis le vendredi 4 novembre.
Les premiers éléments de l'autopsie pratiquée le week-end dernier permettent d'affirmer que Vincent Gressier est décédé intoxiqué par les fumées. « Lorsque le promeneur arrive à ses côtés, il est effectivement déjà mort », explique le procureur Savarzeix qui assure que, selon les éléments actuels de l'enquête, « rien ne laisse présumer l'intervention d'une autre personne ».
La trace de deux bouteilles d'accélérateur a été décelée aussi sur les lieux, informe également le parquet de Saint-Quentin.
Le procureur évoque aussi des éléments matériels retrouvés, entre autres dans la voiture du professeur, qui révèlent ainsi que le disparu était en proie à des difficultés financières importantes. Autre fait qui accrédite la thèse du suicide, la perte soudaine de son permis de conduire et la convocation en décembre pour conduite sous l'emprise d'un état alcoolique, comme nous l'expliquions la semaine dernière, dans nos colonnes.
Si la piste du suicide semble privilégiée, le procureur ne clos pas l'enquête pour autant. « D'autres investigations doivent être encore menées. »
Il reste aussi à connaître les résultats des analyses toxicologiques et à retracer précisément l'emploi du temps du professeur, au cours des derniers jours précédant sa mort.

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