mardi 18 octobre 2011

infanticide et suicide

http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=11852&hl=
Il tue ses deux enfants et se suicide
Parce qu’il ne supportait pas la séparation d’avec sa compagne, un père a abattu ses deux fils, âgés de14 et 12 ans avant de retourner l’arme contre lui. Le drame s’est noué, à Ars-sur-Moselle, dans un quartier paisible.
Une séparation mal vécue serait à l’origine du drame qui s’est produit, hier en fin de journée, rue René-Cassin à Ars-sur-Moselle. Le père de famille s’est rendu au domicile de son ex-compagne pour y abattre ses deux fils, âgés de 12 et 14 ans.
Il a appelé ma sœur vers 17h alors qu’elle se trouvait chez une tante. À sa voix, elle a compris que quelque chose n’allait pas. Il lui a demandé si la séparation était définitive », explique Patrick Messein, maire de Novéant-sur-Moselle et oncle des deux victimes, Clément (12 ans) et Antoine (14 ans).
C’est peu avant 18h que le drame s’est noué dans cet immeuble paisible, situé au 11, rue René-Cassin à Ars-sur-Moselle. Alors que les deux collégiens venaient de regagner le logement qu’ils occupaient, depuis un an avec leur mère, leur père est venu les rejoindre.
Après s’être fait ouvrir la porte par ses fils, l’homme, armé de fusils de chasse récupérés dans la ferme familiale à Gorze, abat son fils aîné d’un tir à bout portant, semble-t-il. Alors que le second tente de s’enfuir, il l’exécute sur le palier de l’appartement, situé au premier étage. Puis, il retourne le calibre contre lui et se tire une balle dans la tête. À leur arrivée, les secours n’ont pu que constater l’irréparable.

« L’espoir d’une réconciliation »
« Michel Borhoven était resté dans la maison à Corny-sur-Moselle où Catherine et les garçons habitaient avant la séparation. Apparemment, il n’y avait pas de problème relationnel entre lui et ma sœur. Ils se voyaient régulièrement et entretenaient de bons rapports pour les garçons. Hier matin encore, ils ont discuté ensemble. Je sais qu’il gardait toujours l’espoir d’une réconciliation. »
Sous le choc, Patrick Messein évoque la vie, jusqu’alors sans histoires, de sa sœur, âgée de 42 ans, et de ses neveux. « C’est ma mère qui m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle, poursuit le maire de Novéant-sur-Moselle. J’étais à Nancy et suis revenu ici à toute vitesse. J’ai pu parler avec ma sœur avant qu’elle ne soit transportée, avec une de ses voisines, à l’hôpital Bon-Secours. »

Dépressif de longue date
Pressentant quelque chose d’anormal dans l’attitude de son ex-compagnon, Catherine Messein, auxiliaire de puériculture, a précipitamment regagné son domicile.
À son arrivée, il était déjà trop tard. De son côté, la voisine, entendant des coups de feu, elle est sortie de chez elle et a aperçu le corps du cadet, gisant sur le palier. « Je sais que Michel était dépressif. Il avait eu du mal à supporter le décès de son père, il y a deux ans. Il ne vivait pas bien non plus la séparation d’avec ma sœur. À tel point, qu’il avait déjà effectué plusieurs séjours en psychiatrie à Jury. C’était un dépressif de longue date, renchérit Patrick Messein. Mais jamais je n’aurais pu imaginer une chose pareille. Il n’avait jamais émis la moindre menace. »
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Source : Le Républicain Lorrain

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l'intéressé avait 45 ans semble-t-il. je pense alors à la période critique septennale des 42 ans et (surtout) à un jour critique émotionnel...

édit 21/03/2018 
" Obsèques de Monsieur Michel BorhovenDécédé le 17/10/2011, à l'âge de 48 ans."
(donc période critique septennale des 49 ans)(rythmes courts à voir)

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