dimanche 9 octobre 2011

drame conjugal

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/10/08/une-mere-de-famille-tuee-le-mari-en-garde-a-vue
DRAME - À NOMEXY DANS LES VOSGES
Nomexy. Les habitants de la petite rue Parmentier à Nomexy ont bien du mal à comprendre le drame qui s’est joué tout près de chez eux, dans la maison qui porte le n° 9. L’homme qui habite là, Patrick R, 61 ans, est un retraité de chez Boussac. Il vit avec son épouse, Patricia, 54 ans, aide-soignante à l’hôpital local de Châtel, et leurs deux plus jeunes enfants, une adolescente handicapée de 17 ans et un garçon de 13 ans.
Ce jeudi dans l’après-midi, lorsque l’adolescente et son petit frère sont rentrés de l’école, ils ont trouvé porte close au domicile familiale. Tous deux sont allés se réfugier chez une nounou qui a l’habitude de les garder. Mais après avoir essayé en vain de joindre les parents par téléphone, celle-ci par alerter l’un des trois fils majeurs du couple qui s’est rendu dans la maison n° 9 de la rue Parmentier un peu avant 20 h.
Il a découvert, dans la cuisine, le corps sans vie de sa mère. Elle portait des traces de coups mais aucune blessure provenant d’une arme. À l’étage, il a trouvé son père qui avait essayé de mettre fin à ses jours en se tailladant les veines. Le retraité, qui a survécu à ses blessures, avait aussi ouvert le gaz. Ce qui a obligé les pompiers à installer un périmètre de sécurité et à évacuer les cinq autres habitations de la rue.
INCOMPRÉHENSIBLE
Présents sur place, les gendarmes ont mené des investigations dans la maison des époux R. pendant une bonne partie de la nuit et toute la journée d’hier. Selon les premiers éléments de l’enquête, Patricia R. aurait été tuée par son mari qui a ensuite tenté de se suicider.
Le corps de la victime sera autopsié lundi. En attendant, l’auteur présumé du crime qui a passé la nuit à l’hôpital d’Épinal, a pu être placé en garde à vue, hier après-midi. Son audition est programmée pour aujourd’hui.
Il va devoir s’expliquer sur un geste qui reste pour l’instant incompréhensible.
Christophe GOBIN

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