lundi 1 août 2011

coup de folie septennal

http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=11170&hl=
Il y a trente ans,Michel Werlé, un quadragénaire plonge Pont-de-Roide dans un bain de sang avant de se donner la mort. Pont-de-Roide le 22 juillet 1981 : en cette fin juillet, le riant chef-lieu de canton (6 000 habitants) des bords du Doubs, à la lisière du Pays de Montbéliard, est plongé dans la torpeur estivale. En ce tout début d’après-midi, Michel Werlé, 41 ans, ouvrier chez Peugeot Loire, enfant du cru, vient d’achever son déjeuner chez sa mère. Un de ses sept frères et sœurs partage ce repas. Tout est normal, habituel. Une heure plus tard, la quadragénaire aura tué six personnes. « Crime de la démence et de la jalousie », explique, à l’époque, notre journal, qui, épouvanté, fait l’intégralité de sa « une » sur ce bain de sang.
Périple fou Armé d’une carabine 22 LR à répétition et dotée d’une lunette, achetée quelque temps plus tôt à Belfort, Michel Werlé prend, vers 13 h 15, le volant de sa 104 et fonce chez son ex-femme dans le quartier du Fourneau. Après une explication aussi brève qu’orageuse, il tire sur Pierrette Prud’ham, 31 ans, et la tue. Il abat également de plusieurs balles, son nouvel ami Bernard Mongel, 37 ans. Il reprend sa voiture et débarque devant le domicile de la meilleure amie de son ex-femme. Là devant le garage, il tue Ginette Piquard, 53 ans et son compagnon Pierre Legendre, 42 ans. Puis il remonte en voiture et rentre, fusil dissimulé dans l’usine, où il travaille. Il va directement dans le bureau du chef du personnel et abat René Wouters, 61 ans. La malheureuse secrétaire, Odile Prenez, 50 ans, subira le même sort pour avoir tenté de s’interposer.(...)
À ce jour, personne n’explique la folie homicide du quadragénaire. Il était certes psychiquement fragile : malade des nerfs, il avait fait plusieurs séjours à l’hôpital de Montbéliard et avait même tenté de se suicider. Certes, il avait aussi des problèmes familiaux : après plus de quinze ans de vie commune, il avait mal supporté son divorce et se plaignait de ne voir ses deux enfants que le dimanche. Le mercredi de la tuerie, Christophe, 13 ans, et Nadège, 9 ans, se trouvaient en colonie de vacances. (...)
Pour expliquer son geste fou, notamment à l’encontre de la meilleure amie de sa femme, on a avancé une autre raison : il avait fait un temps partie de la secte des Témoins de Jéhovah et l’avait quitté. Les deux femmes y étaient restées et l’ouvrier aurait pensé que cette appartenance avait contribué à briser son couple. Mais rien ne vient réellement accréditer cette thèse. En fait, il n’y a pas ou trop d’explications à cette crise de folie. (...)
Source : L'Est Républicain
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pas d'explication ? sauf l'entrée en période critique septennale des 42 ans et probablement le jour critique émotionnel... (pas trouvé la date de naissance pour vérifier)

édit 17/10/2021 : une donnée de naissance trouvée permet de regarder la situation de l'intéressé le jour du drame : l'on retrouve effectivement - chez ce natif du 22 - le jour critique émotionnel (la veille) mais aussi, le jour même, le jour critique intellectuel i1 - jour critique fort du cerveau :
22 juillet 1981 (22/10/1940) 
Sa 18
Di 19
Lu 20 P(1)
Ma 21 E(15)
Me 22 I(1)
Je 23
Ve 24

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trouve sa honteux de parler de cet personne comme une bête sauvage qui orrait assassiner 6 personnes. Si il a commis ces crimes, il avait sans doute une raison. Je sais bien que sa ne l'excuse pas, mais un peu de respect. Personne n'a vraiment jamais su la vérité sur cette histoire. Même cet article n'apporte aucune information en plus, alors aucune raison de publier cette chose. Surtout aussi longtemps après les faits.

Anonyme a dit…

Moi même de pont de roide j ai vécu de mes yeux ce drame qui reste graver jusqu a la fin de ses jours
Quand a sa mort deux versions
Soit il a mis fin a ses jours ou abattu par la gendarmerie par hélicoptère le lieux a montecheroux a la fontaine et non sur les hauteurs de pont de roide
Sachez que sa liste était longue son frère D w était sur la liste

geispe a dit…

certains éléments psychiques sont généralement présents lors de ce type de passage à l'acte extrême... c'est ce que j'essaie de montrer... il s'agit de l'arrivée d'une année septennale : ici l'intéressé avait effectivement 41 ans passés si j'ai bien noté, un pic de désinhibition se situant aux alentours de 41 ans et demi. le second élément le plus souvent présent est le passage à l'acte le jour de naissance et il faudrait donc que l'intéressé soit né un mercredi (ou le jour à côté) ce que vous pouvez vérifier si vous avez sa date de naissance.
période critique et jour critique sont des moments lors desquels notre psychisme se modifie momentanément : en cas de tensions nos réactions peuvent être démultipliées et notre raison relâchée ... donc exceptionnellement nos réactions peuvent devenir excessives et dangereuses. cela explique nombre de passages à l'acte dramatiques de ce type.

Anonyme a dit…

j étais le premier témoin lors de ce drame j avais rdv dans le bureau du chef du personnel cette épreuve vécue en direct à marqué ma vie!! je n ai pas chercher à le désarmer car j avais 2 enfants en bas âge! très gentil collègue de travail il subissait des pressions permanentes de la direction en plus de ses problèmes familiaux PAIX A SON ÂME<i<

Anonyme a dit…

Bonjour, il s'agit de mon grand oncle, je suis le petit fils de son frère, Roger. Je serais intéressé à avoir plus d'info sur tout ça

geispe a dit…

auriez-vous un e-mail pour converser, mais sinon je veux bien répondre ici aux questions et tenter mes explications (geissepeter@online.fr)