Un agriculteur de 41 ans retrouvé mort dans son champ à Maretz
C'est dans un champ de Maretz, à côté d'un « andin de paille », qu'un cultivateur d'Élincourt de 41 ans, a été retrouvé mort hier matin, la tête écrasée, semble-t-il, par un engin agricole. Selon une source proche de l'enquête, cet homme, père de cinq enfants, venait de passer une grande partie de la nuit à moissonner son champ. « La victime a commencé à moissonner durant la première partie de la nuit. Les faits ont donc dû se passer entre 1 h 30 et 5 heures du matin », souligne-t-elle. Pour le moment, on ne sait pas quel est l'engin qui l'aura tué. « Cette nuit-là, deux remorques et deux tracteurs étaient mobilisés dans le champ de blé de la victime. » De toute évidence, l'agriculteur, pressé par la météo pluvieuse, venait de passer deux nuits blanches à travailler ses terres. Selon les premières constatations, durant cette deuxième nuit de travail, il aurait eu une grande poussée de fatigue.
Piste accidentelle
Il aurait donc décidé de laisser son neveu prendre la moissonneuse pour continuer le travail. Il aurait alors entamé le retour vers son habitation à pied.
D'après la même source, on ne sait toujours pas « si le cultivateur est tombé, s'il a voulu s'allonger dans la paille quelques instants, ou s'il a fait un malaise... » Aucune des personnes qui travaillaient avec lui cette nuit-là n'a, semble-t-il, remarqué quoi que ce soit. « S'il a été écrasé, il aurait été difficile de s'en apercevoir car avec la pluie, le ciel était très chargé. Il faisait très noir », ajoute-t-on.
La famille du défunt est alors partie à sa recherche hier matin. « Sa concubine voulait aller traire les vaches et a commencé à s'inquiéter de ne pas le voir revenir. » C'est alors qu'un groupe est parti à sa recherche. Une personne de l'entourage s'est rendue dans le champ et a découvert le corps gisant du défunt. Les gendarmes de la section de Clary sont alors intervenus immédiatement. Pour le moment la piste accidentelle est privilégiée. Néanmoins, une autopsie va être réalisée dans les prochains jours à l'institut médico-légal de Lille.
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