jeudi 30 juin 2011

meurtrier ?

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/29/01016-20110629ARTFIG00417-un-meurtrier-presume-trahi-par-les-cauchemars-de-sa-fille.php
Un meurtrier présumé trahi par les cauchemars de sa fille
C C, 50 ans, comparaît depuis ce mercredi devant la cour d'assises du Gard pour le meurtre de sa compagne. Ce sont les visions nocturnes de sa fille, âgée de 2 ans au moment du meurtre, qui ont mis les enquêteurs sur sa piste.
Pendant des années, C C s'est fait passer pour un père abandonné par sa femme volage. Aujourd'hui, il apparaît finalement comme le principal suspect dans le meurtre de celle-ci. Agé de 50 ans, l'homme comparaît à partir de mercredi devant la cour d'assises du Gard pour le meurtre de Djamella, mystérieusement disparue en août 1998 à l'âge de 22 ans. Ce sont les cauchemars récurrents de sa fille Laura, âgée de 2 ans au moment de la disparition de sa mère, qui ont permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à lui.
...................................
Ce n'est qu'en 2005 que l'affaire connaît un sacré rebondissement. Cette année-là, Laura, 9 ans, est placée dans un foyer : la justice estime qu'elle est victime d'inceste. A ses éducateurs, elle confie faire un cauchemar récurrent depuis plusieurs années : «Mon papa prend un couteau, il le plante dans le cou de ma maman. Je vois mon papa. Je vois ma maman. Ma maman tombe par terre sur le dos et le sang coule par terre», leur confie-t-elle...........................
........................
En 2007, C C est condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir sexuellement abusé de sa fille. Interrogé à plusieurs reprises par les gendarmes de Nîmes sur la disparition de Djamella, il livre toujours la même version : la jeune femme l'a abandonné pour partir avec d'autres hommes. Jusqu'à ce jour du 12 décembre 2008, où, devant le juge d'instruction, il craque : «Elle est venue un soir et on s'est disputé. Elle a tapé Laura, elle a attrapé un couteau à la cuisine et voulait me tuer et, manque de pot, je l'ai poignardée. Laura était par terre et pleurait. J'ai enlevé le couteau comme ça et le sang a giclé partout». C C raconte ensuite comment il s'est débarrassé du corps : «J'ai découpé le corps en morceaux, ça a duré toute la nuit. J'en ai mis dans des conteneurs publics, j'en ai donné aussi aux chiens. De la viande crue et j'en ai aussi fait cuire pour les chiens».
«Il nous a complètement endormis»
Un mois plus tard, l'homme se rétracte. «Il a fait ses aveux dans des conditions particulières. Après s'être reposé, il est revenu sur ses déclarations. Il nie désormais toute implication dans ce crime», explique son avocat, Me Antoine Garcia, dans les colonnes du Parisien. Des investigations scientifiques poussées se sont déroulées dans la maison, et il n'a pas été trouvé de sang, il n'y a pas de corps. En fait, il ne reste que les rêves d'une gamine», poursuit-il. L'enquête a toutefois établi que c'est C C en personne qui avait rédigé les lettres envoyés aux proches de Djamella pour leur donner des nouvelles.
...........................................
=======================

les aveux ont tendance à se faire en période critique septennale et/ou en jour critique émotionnel, du fait de notre sensibilité ou fragilité durant ces épisodes qui sont en quelque sorte des "périodes" ou "jours de vérité"...  cela peut se vérifier en regardant la situation cyclique du moment.
par ailleurs les rétractations s'expliquent de la même façon : on revient sur ce que l'on a dit lorsqu'on "émerge" après l'épisode critique qui en quelque sorte nous a fait dire (et faire) "des bêtises"...
ce mécanisme explique aussi le fait que fréquemment, les drames arrivent en période et/ou jour critique : donc, intérrogés sur le champ, les personnes avouent... mais une fois sorties, plus tard, de leur épisode critique, elles se rétractent parfois et même avec aisance, car ils ne sont plus la même personne : on est très différent en période ou jour critique et en dehors de ces espaces critiques, c'est un peu Jeckyll et Hyde... de sorte que parfois même on considère que l'on ne se sent pas concerné par un drame que pourtant on a commis... cette désinvolture dans la négation frappe parfois les enquêteurs et je pense qu'elle peut s'expliquer par le phénomène de la situation cyclique. et c'est bien, sûr d'autant plus accentué que du temps a passé.

Aucun commentaire: