mercredi 18 mai 2011

infanticide - procès

Un père pense avoir bu du méthanol avant de tuer ses enfants
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Sous la rafale de questions, Guy Turcotte a maintenu qu'il ne se souvient pas de la séquence précise des événements qui l'ont amené à poignarder à mort Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans. .........................................
M. Turcotte, qui vivait très mal la séparation récente d'avec sa conjointe, Isabelle Gaston, était au désespoir, vers les 18h30, le vendredi 20 février 2009, a-t-il résumé. Il venait de coucher les enfants à l'étage de la maison de Piedmont qu'il louait depuis sa séparation, survenue environ un mois plus tôt. Il est redescendu au rez-de-chaussée, et a ouvert son portable. Il s'est mis à lire des courriels que Mme Gaston et son nouvel amoureux, Martin Huot, s'étaient échangés dans les dernières semaines. C'est Patricia Giroux, ex-conjointe amère de M. Huot, qui lui avait fait parvenir ces nouveaux courriels. En lisant ces messages d'amour, M. Turcotte est tombé au fond de l'abîme dépressif. Il n'a eu qu'une idée: mourir, mourir, mourir. Il s'est mis à chercher sur Internet des façons de se suicider. Il a choisi l'ingestion de produits empoisonnés. Il a fini par trouver du lave-glace, mais il ne se souvient pas où, et il en a bu. Il ne sait pas à quelle heure il a commencé, ni à quelle heure il a fini.
Me Carbonneau a fait ressortir que les enfants ont dû aller au lit bien tôt ce soir-là, puisque M. Turcotte s'est mis à l'ordinateur à partir de 18h20. Et selon lui, les enfants étaient déjà couchés. Contrairement à la routine habituelle, les enfants n'ont pas eu de bain. M. Turcotte n'a réalisé ce fait qu'au cours du présent procès, mais il ne peut expliquer pourquoi il n'a pas baigné les enfants ce soir-là. Les enfants n'avaient pas non plus de pyjama. Olivier n'avait pas de haut, tandis et la petite Anne-Sophie ne portait que des petites culottes, lorsqu'ils ont été découverts dans leur lit respectif, le lendemain, par les policiers. M. Turcotte se souvient que les enfants se sont glissés sous leurs couvertures ainsi vêtus, le vendredi soir, et qu'il n'avait pas assez d'énergie pour leur dire de passer un pyjama.
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http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=36482

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http://fr.canoe.ca/archives/infos/societe/2011/04/20110421-051205.html
Procès
«Dis à ma femme que je l'aime» - L'accusé à l'ambulancier
Marc Pigeon
21/04/2011 05h12
* Guy Turcotte célèbre aujourd'hui son 39e anniversaire de naissance.

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je viens donc de trouver la date de naissance de Guy Turcotte qui va en principe nous indiquer dans quel état "d'esprit et autre" il se trouvait lorsqu'il a poignardé ses deux enfants, le soir du 20 février 2009.
et voici car c'est fort parlant :
(sous réserve de l'exactitude de la donnée, bien sûr)

février 2009 (21/04/1972)
Lu 16
Ma 17
Me 18
Je 19
Ve 20 E(15)
Sa 21 P(1)
Di 22 I(26)
Lu 23
Ma 24
Me 25
Je 26

je ne m'étais donc pas trompé lorsque je suspectais un jour critique émotionnel... (1) en fait il s'agit d'un ensemble triplement critique successif : entrée en E15 jeudi en fin d'après-midi et jusqu'à vendredi soir, puis entrée en P1 à ce moment-là...
à noter aussi l'heure du drame 18h étant l'heure charnière de changement d'une journée chronobiologique et moment particulier de pulsions ici physiques et psychiques.



(1) j'écrivais :
http://rythmescycleshumains.blogspot.com/search?q=turcotte
"pour l'état d'esprit au moment des faits on peut entre autre voir la situation cyclique et selon que l'on trouve un jour critique émotionnel (plus fréquent) ou un jour critique physique on aura un bon début de réponse."
eh bien ici nous trouvons les deux...

aussi :
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2011/04/infanticide_20.html

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