mercredi 20 avril 2011

pédophile

Avant de kidnapper et de violer une fillette à Toulouse, le « violeur d'Île de France » avait déjà agressé au moins 12 victimes
" Christophe G., l'homme accusé d'avoir enlevé et violé une fillette vendredi à Toulouse, était surnommé « le violeur d'Île de France » au milieu des années 1990. En deux ans, le pédophile s'en était pris à 12 fillettes.
« Le violeur d'Île de France », un « démon au double visage »… C'est ainsi qu'au milieu des années 1990, la presse parisienne, à l'image du Républicain de l'Essonne, avait surnommé Christophe G., l'homme soupçonné d'avoir, vendredi, enlevé, séquestré et violé une fillette âgée de 5 ans à Toulouse.
À l'époque, pendant deux ans, la brigade criminelle avait traqué ce prédateur d'enfants. Il s'en était pris à pas moins de 12 petites victimes selon le même mode opératoire qu'il y a quelques jours.
Son parcours sordide démarre en plein Paris, au printemps 1993. Il n'a alors que 23 ans. Sa proie, une fillette de 9 ans prénommée Ondine qu'il entraîne dans les bois avant d'en abuser. Dès lors, il ne cesse de partir en chasse, multipliant les viols et enlèvements.
DES FILLETTES TRAUMATISÉES
À chaque fois, il passe entre les mailles du filet. Il parvient à échapper aux policiers, qui disposent pourtant d'un portrait-robot, en usant de stratagèmes tels que raser sa moustache, changer de couleur de cheveux ou circuler à bord de voitures volées. Un après-midi de décembre 1993, une petite Karine âgée de 8 ans se retrouvera dans les griffes du pédophile. Comme à Toulouse, le prédateur enlèvera l'enfant avant de l'abandonner traumatisée.
Pendant plus d'un an encore, il s'en prendra aux fillettes d'Île de France allant jusqu'au rapt d'une enfant de 5 ans et demi dans la cour de son école. Il la laissera une heure plus tard le long d'une route.
Au total, pendant cette période, une douzaine de fillettes a été prise entre ses griffes. Arrêté, il sera jugé en février 1996 par la cour d'assises de l'Essonne. Au terme de deux jours de procès, il sera condamné à 15 ans de réclusion criminelle assortie de 10 ans de sûreté.
Il en était sorti le 25 septembre 2006. Trois semaines après il avait commis des attouchements sur une petite fille de 5 ans, dans une piscine. Pour ces faits, il avait écopé de deux ans de prison.
Élargi en juin dernier, il était venu s'installer à Muret, près de Toulouse. Il avait trouvé un emploi d'agent de production. L'enquête devra déterminer si, avant son passage à l'acte de vendredi, « le violeur d'Île de France » n'a pas agressé d'autres fillettes en région toulousaine."
Un article de Claire Lagadic.
Source : LA DEPÊCHE.FR (20 avril 2011
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=36132
 
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on peut parfois suivre les délinquants "à la trace des périodes critiques"
l'individu a "démarré" à 23 ans - en période "sensible" donc, celle des 23/24 ans, il est sorti fin 2006 - peut-être pas le bon moment puisque période critique des 35 ans une période particulièrement à risque pour les sujets ayant tendance à la pédophilie, et ressorti encore une fois pas au bon moment vers ses 41 ans ou pas loin aujourd'hui démarrage par un pic de pulsions d'une autre période à risque qu'est la période critique septennale suivante, celle des 42 ans.
à vérifier si jour de pulsions (critique physique ou émotionnel selon les individus) vendredi le jour du nouveau passage à l'acte.

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