mardi 15 mars 2011

retrouvés morts

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/03/14/questions-autour-de-la-mort-d-un-couple-de-retraites
Chavanoz

Questions autour de la mort d’un couple de retraités
Victimes d’une intoxication alimentaire, double suicide médicamenteux, voire empoisonnement ? Après la découverte d’un couple retrouvé mort à son domicile de la rue de la Poste, toutes les hypothèses restent envisagées.
C’est le maire, Roger Davrieux, qui a donné l’alerte vendredi après-midi. « Je croisais régulièrement Mme Neyron. Mais depuis quelques jours, j’étais inquiet de ne pas l’avoir vue. J’ai alors demandé à la police municipale de faire une enquête auprès des commerçants du quartier », rapporte le premier magistrat. Des commerçants qui confirment l’impression du maire : l’octogénaire qui faisait chaque jour ses commissions, n’avait pas été aperçue au cours des dernières 48 heures.
Aussitôt alertés, les gendarmes de Pont-de-Chéruy devaient alors faire la macabre découverte. En pénétrant dans le jardin de cette villa, ils étaient loin d’imaginer que ses murs abritaient un véritable taudis. Et qu’ils s’y trouvaient les corps sans vie de ses deux occupants. C’est l’homme qui a été découvert en premier, dans le hall d’entrée, parmi un monticule d’objets récupérés et de déchets. C’est là, probablement, qu’il dormait. Le corps de sa compagne gisait dans la salle de bains. Gérard Allemand et Jeanne Neyron étaient respectivement âgés de 78 et 85 ans.
Immédiatement, les lieux ont été gelés. Un médecin légiste a examiné les cadavres. Aucune trace de coup n’a été relevée. Le couple vivait en autarcie
De leur côté, les gendarmes pontois ont procédé à une minutieuse enquête de voisinage. Selon nos informations, le couple, qui n’était pas marié, menait une vie particulièrement recluse. Ils auraient rompu tout lien avec leurs proches. Voilà plus d’une dizaine d’années qu’ils vivaient ensemble. « Lui n’avait pas d’enfant. Il avait travaillé par le passé chez un photographe de Pont-de-Chéruy. Elle avait un fils. Mais depuis qu’elle avait lié cette relation, son fils avait rompu tout lien avec sa mère ».
Ordonnées par le procureur de la République de Vienne, des autopsies ont été pratiquées hier matin. Les conclusions ont confirmé l’examen des corps, écartant l’hypothèse criminelle. Les décès remonteraient à 48 heures avant la macabre découverte, soit mercredi dernier. Reste que les autopsies n’ont pu révéler la cause des décès. Aussi, des examens toxicologiques vont être réalisés. Eux seuls pourront apporter des éléments de réponse.
D’autre part, l’enquête se poursuit afin de savoir si l’un ou l’autre était suivi médicalement. « Il y a quelque temps, Mme Neyron m’avait confié que son compagnon n’allait pas bien du tout. M’affirmant qu’il ne voulait pas voir de médecin. J’avais réussi à le joindre au téléphone, il y a plusieurs mois. Il m’avait alors assuré qu’il se soignerait », précise le maire. Un maire qui a trouvé porte close lors de la livraison des colis de Noël. « Ils étaient refermés. Ils ne voulaient surtout pas que quelqu’un vienne s’immiscer dans leur vie ».
Lundi, l’hypothèse de l’intoxication alimentaire semblait privilégiée, en raison de l’état d’insalubrité impensable de la villa. Les constatations montrent en outre que les deux victimes ont souffert de diarrhées avant leur décès.
Cette hypothèse pourrait expliquer l’inexplicable : leurs deux décès concomitants. Et que ni l’un ni l’autre n’ait pu donner l’alerte.

================

curieux scénario pour ces deux décès...
78 et 85 ans sont par contre de parfaite compatibilité pour ce qui est des périodes critiques septennales de ces deux personnes... (la dernière période commune, "tout juste à côté", étant celles des 77 et 84 ans...)
situation des cycles courts ? (jour critique physique ou émotionnel ?)

Aucun commentaire: