samedi 19 février 2011

dangerosité et récidive

http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=35542
Comment évaluer la dangerosité des criminels?
" Le meurtre de Laëtitia à Pornic a relancé les débats sur la récidive. Comment en apprécier le risque de la façon la plus fiable possible? Une méthode nord-américaine fait actuellement polémique chez les experts-psychiatres.
"Tendances psychopathiques", "intolérance à la frustration", "impulsivité", "facilité à passer à l'acte". C'est en ces termes inquiétants que deux spécialistes avaient décrit Tony M., le 31 octobre 2003, lors d'une enquête sur quatre braquages dans lesquels le jeune homme était alors mis en cause.

Au contraire, dans le récent rapport de l'inspection des services pénitentiaires, la conseillère d'insertion et de probation semble plutôt optimiste. Après avoir souligné le fait que Tony M. "a été suivi par un infirmier psychiatre d'octobre 2003 à la mi-2005", elle écrit: "Il voit un psychiatre depuis 2006. Nous pensons que ce dernier suivi explique pour beaucoup la très notable évolution positive dans son comportement au cours de ces derniers mois". Rien, dans ce constat, ne laissait donc présager l'atrocité du meurtre de Laëtitia, quelques années plus tard, à Pornic, en Loire-Atlantique.

Cette affaire relance un débat récurrent: sur quels critères les psychiatres s'appuient-ils pour évaluer la dangerosité - et donc les risques de récidive - d'un criminel? Depuis quelques années, une nouvelle technique a fait son apparition en France. Directement importée des Etats-Unis, elle est source de discorde entre les professionnels. Il s'agit d'utiliser des échelles statistiques pour obtenir scientifiquement le profil d'un condamné et son taux probable de récidive.

Les statistiques au service de la psychiatrie
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intéressant de penser aux statistiques, l'un des problèmes reposant cependant sur la façon de les faire et à partir de quels éléments...
l'exemple de Tony Meilhon est bon aussi, car c'est bien son jour critique émotionnel (jour de pulsions) qu'il a tué Laetitia...
il faudrait donc que d'éventuelles statistiques tiennent compte aussi des cycles physique et psychique des personnes : jour critique physique, jour critique émotionnel, périodes critiques septennales et sextennales sont très souvent présents et même en cause lors de passages à l'acte dramatiques... et ils sont connus à l'avance.

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