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Patrick Millot s’est volatilisé

Le podologue d’Arnay-le-Duc, disparu dans la forêt de Jouey, après l’incendie du cabinet de sa femme médecin, reste introuvable depuis quatre semaines…
Est-il mort ? Est-il vivant ? Qu’est-il advenu de Patrick Millot ? C’est la question que tous les Arnétois se posent, quatre semaines après la disparition de l’ancien podologue de la localité, âgé de 57 ans. Malgré toutes les recherches effectuées par ses proches, les gendarmes, et des chasseurs, personne ne l’a revu depuis le dimanche 5 décembre 2010. Seule certitude, ce soir-là, Patrick Millot, un homme qui avait choisi de mettre son activité professionnelle entre parenthèses pour se consacrer à l’éducation de ses enfants, se dispute violemment avec son épouse. L’altercation va si loin qu’il est soupçonné d‘avoir incendié le cabinet de celle-ci, médecin généraliste, rue Victor-Proutat, avant de disparaître au volant de sa voiture. Le bâtiment d’une surface de 500 mètres carrés a été détruit par les flammes (nos précédentes éditions). La trace de Patrick Millot se perd sur le territoire de la commune de Jouey, en lisière de la forêt de Buand, où sa voiture est retrouvée, ainsi qu’une corde qu’il a emmenée. Car Patrick Millot a annoncé à son épouse son intention d’en finir.
Deux hypothèses
Un chien pisteur a suivi sa trace une centaine de mètres dans le bois. Et puis plus rien. Pour l’heure, les enquêteurs de la communauté de brigades d’Arnay-le-Duc s’interrogent.
Deux hypothèses subsistent : soit Patrick Millot a mis à exécution sa terrible annonce. Mais s’il avait voulu mourir, pourquoi chercher à se cacher, et pourquoi abandonner la corde ? Patrick Millot, qui se serait sauvé en pyjama et pantoufles, a-t-il eu le temps de se changer, et de passer prendre de l’argent chez lui ? Dans la deuxième hypothèse, n’a-t-il pas pu rejoindre la D 905, y faire du stop, ou trouver refuge au domicile d’un ami ? Autant de questions auxquelles personne n’apporte de réponse tant Patrick Millot, dont le compte bancaire n’a enregistré aucun mouvement, s’est littéralement volatilisé.
La gendarmerie annonce qu’elle reprendra les recherches dans le courant de la semaine, en particulier dans certains secteurs très denses de la forêt. Glaciale en cette période de l’année, et peuplée de bêtes affamées, il semble improbable qu’un homme ait pu y survivre, sans matériel adapté, pendant une aussi longue période 29 jours…
Source : Le Bien Public

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la période critique septennale des 56 ans est juste à côté... cela n'augure pas forcément du bon...
dépression septennale ? jour critique émotionnel le jour de la violente dispute et de la disparition ?