jour piège

Un lycéen s'immole à Marseille
(Article posté Librairie 3ème oeil.)
" Maxence, 17 ans, a tenté de se suicider par le feu au lycée Saint-Joseph-les-Maristes (VIe) Les raisons de son acte sont mystérieuses. L’adolescent est dans un état très grave
Les élèves rassemblés dans la cour ont soudain vu, stupéfaits, leur camarade cerné de flammes, hurlant : “J’en ai marre !”. Cette scène effroyable s’est déroulée aux alentours de 15 heu res, à l’intérieur du lycée Saint-Joseph-les-Maristes, situé rue Sainte-Victoire (VIe), une artère qui relie la rue Paradis à la rue de Rome.
Peu avant, Maxence s’était écarté du groupe de sa classe, au deuxième étage de l’établissement, pour aller aux toilettes. Là, selon les premières constatations, il se serait aspergé d’un produit inflammable, se serait immolé puis a dévalé les escaliers jusque dans la cour. C’est finalement un surveillant qui a pu éteindre les flammes.
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Source : METROFRANCE.COM (18 janvier 2011)

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pas sûr que cela soit le cas ici, car ce n'est pas systématique, bien entendu, mais serait à vérifier si le passage à l'acte a eu lieu le jour critique émotionnel : c'est le jour où il peut arriver que l'on en ai marre au point d'avoir ce genre de geste (le jour critique émotionnel est le "jour du suicide")...
le jour critique émotionnel peut être une sorte de "jour-piège" car il va démultiplier nos impressions et notre sensibilité : c'est ainsi que ce jour là (dès la veille au soir) plutôt qu'un autre jour, on pourra sombrer dans de profonds accès de tristesse et de désespoir.
il faut s'en rappeler à l'avance pour essayer de ne pas se faire piéger, pour comprendre et réagir si subitement on en a marre et on trouve la vie con... il est fréquent que ce soit ce que j'appelle le "mirage du jour critique émotionnel".

c'est simple à observer en vérifiant les suicides et tentatives arrivés : on retrouvera fréquemment voire majoritairement le jour en question, et ensuite en s'observant soi-même car on ressent le blues nous envahir comme une chappe de plomb : la règle est "toujours grande prudence dans toutes nos réactions et comportements (y compris agressifs) le jour de la semaine où nous sommes nés".
(c'est très mécanique et lié à un cycle de l'humeur de sept jours démarrant le jour de la naissance : né un dimanche, notre jour critique émotionnel sera notre vie durant le dimanche.. né un lundi, ce sera le lundi, etc...etc... on a ainsi tendance à plus se suicider le jour de la semaine où on est né, ainsi que les jours autour de ce jour surtout à l'arrivée du jour en question, la veille au soir et la nuit).