le retour

SKCenter :
Arrêtée après 32 ans de cavale

Après le fugitif, voici la fugitive. Nancy Garces aurait elle aussi mérité sa série télévisée. Cette Américaine s'était échappée de sa prison en mai 1979 et n'a été rattrapée que cette semaine, 32 ans plus tard.
Condamnée à 2 ans de prison pour fraude à la carte de crédit, Nancy Garces avait réussi à fuir la prison pour femmes de Chino (Californie) le 25 mai 1979. Elle ne devait normalement y passer que quelques mois avant d'être remise en liberté conditionnelle.
Mais la jeune femme, 56 ans aujourd'hui, avait décidé de se faire la belle. Elle y est parvenue en grimpant par dessus la clôture d'enceinte de la prison dans la zone de maintenance de la prison. Sa fuite n'avait été remarquée que quelques heures plus tard, lors du décompte des prisonniers.
Nancy Garces s'était réfugiée au Nouveau Mexique où elle vivait depuis lors à Albuquerque sous le nom d'emprunt de Lydia Mendez. Elle a même eu des enfants et a vécu là-bas sans jamais se faire remarquer. Ses voisins la décrivent comme quelqu'un de "gentil".
Elle n'aurait jamais été inquiétée si elle n'avait décidé de revenir en Californie pour des raisons qui demeurent inconnues. Nancy Garces a été arrêtée mardi 11 janvier 2011 à la gare de Santa Barbara après que la police du comté ait été alertée de son retour par une source anonyme.
"Elle a été très surprise [...]. Elle regrette sa décision de venir à Santa Barbara", a déclaré à la presse le lieutenant Paul McCaffrey, qui a participé à son arrestation.
Après avoir dans un premier temps soutenu qu'elle était bel et bien Lydia Mendez, elle a reconnu être la fugitive. Elle est actuellement placée en détention dans la prison du comté de Santa Barbara, sans caution possible. Elle va être poursuivie pour son évasion de la prison.
Source : Métro

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l'histoire est intéressante dans la mesure où elle illustre un "comportement septennal" et un "comportement à risque" qui l'aura perdue, celui de retourner sur les lieux du délit... lors de la période critique septennale des 56 ans...
quelque part les périodes critiques nous font parfois bouger, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi... sauf si on s'intéresse à nos cycles psychiques...