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Les parents auraient tué leurs enfants et décidé de mourir
La thèse du suicide collectif, d’abord privilégiée par les enquêteurs après la découverte mercredi des corps d’une mère et de ses deux enfants à leur domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a vacillé hier.
Le père est hospitalisé dans un état grave.
Les difficultés financières, des tensions familiales et une dépression chronique dont souffraient François et Estelle P. C’est ce qui expliquerait l’horrible drame de Neuilly découvert mercredi soir. Une famille entière a été décimée parce que les parents ne voulaient plus vivre. Le père, 57 ans, est plongé dans un coma dont les médecins ne savent pas s’il en reviendra un jour.
La mère est morte. Les deux enfants du couple, 18 et 20 ans, sont également décédés. Tous ont succombé à une absorption massive de médicaments.
Privilégiée les premières heures de l’enquête, la thèse du suicide collectif a vacillé hier. Estelle et François ont bien laissé deux lettres manuscrites annonçant la disparition de toute la famille. Les mêmes mots pour dire que, sains de corps et d’esprit, eux et leurs enfants ont décidé de mettre fin à leurs jours. Si Estelle et François ont pu faire un tel choix, il est difficile d’admettre qu’Edouard, 18 ans, ait voulu mourir. Ce garçon était autiste et sous la tutelle de son père depuis peu. Quant à Charlotte, 20 ans, elle n’aurait jamais exprimé le moindre désir d’en finir, selon son petit ami.
C’est lui qui a découvert l’horreur mercredi en rendant visite à Charlotte. Quand il entre dans l’appartement, le corps de François gît dans le couloir. Charlotte est allongée dans son lit, morte. Dans sa chambre, Edouard est couché également, mort lui aussi. De même que leur mère, Estelle. Elle avait 50 ans.
Quand le jeune homme donne l’alerte, les secouristes soupçonnent une intoxication au monoxyde de carbone et font évacuer l’immeuble craignant une propagation du gaz. Ils commencent alors les massages cardiaques des quatre victimes. Seul le père retrouvera un souffle de vie, mais sans sortir du coma. Les deux lettres sont ostensiblement déposées dans cet appartement du boulevard d’Argenson, typique de Neuilly. Une petite centaine de mètres carrés bien tenus, meublés avec goût et orné de beaux objets, selon un proche de l’affaire. Un logement qui ne respire ni la grande bourgeoisie, ni le clinquant, ni la misère. Plutôt la volonté d’afficher une certaine aisance, un train de vie que François n’arrivait justement plus à maintenir.
D’après les premières investigations de la police judiciaire des Hauts-de-Seine, le père de famille subvenait aux besoins de sa femme et ses enfants en faisant fructifier le capital hérité de sa famille. Son capital se serait grandement amenuisé ces derniers temps, le plongeant dans un désarroi morbide. Quant à Estelle, elle était dépressive, notamment à cause de l’état de son fils, et aurait fait une tentative de suicide il y a quelques mois.
S’il sort du coma, François pourrait avoir à répondre du meurtre de ses enfants. Et peut-être de celui de son épouse. Selon les médecins légistes, il s’est effondré plusieurs heures après qu’Estelle, Edouard et Charlotte sont morts, vraisemblablement dans la nuit de mardi à mercredi.
Source : Le Parisien
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=8897&hl=
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cet article trouvé sur le forum SKCenter m'apporte les données que je cherchais... et auxquelles je m'attendais un peu...
sous réserve que les âges indiqués soient justes : compatibilité septennale entre les deux parents : la mère, si elle a 50 ans est entrée dans sa période critique septennale des 49 ans après ses 48 ans (vers 48 ans et demi en général) et a pu sombrer à ce moment-là dans une grave dépression septennale.
et idem pour le père, qui, s'il a 57 ans est entré après ses 55 ans dans sa période critique à lui, également sombrant possiblement dans une grave dépression septennale des 56 ans.
il est donc possible que les deux époux aient sombré ensemble dans la dépression, à peu près au même moment. (la dépression septennale est l'une des formes la plus grave de la dépression, parce que profonde et tenace et des éléments comme des soucis financiers ou de santé vont alors contribuer à démesurément l'accentuer).
on peut encore vérifier si l'une des deux personnes se trouvait dans son jour critique émotionnel, pour peut-être avoir une idée du "moteur", le jour du drame. (le jour critique émotionnel est souvent présent en cas de passage à l'acte suicidaire : les pulsions présentes à ce moment-là, ainsi qu'un effet de désinhibition vont nous décider à "y aller").
en regardant les précédents du même genre où des familles entières ont été décimées on retrouve souvent la même clé constituée de l'arrivée et la situation en période critique d'un ou des auteurs. cette situation prise à temps, largement en amont, on pourrait parfois éviter des drames.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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