crise de folie

SKCenter :

Elle tue sa soeur lors d'une crise de folie
L'employée municipale tuée par sa soeur malade psychiatrique
Le drame, effroyable, s'est déroulé hier peu avant midi à Perpignan. Un drame entre sœurs. Sans querelle de famille. Sans même, peut-être, la moindre explication rationnelle...
Selon les premiers éléments, le matin déjà, le compagnon de C.P., 47 ans, auteur présumé des faits, l'avait trouvée très agitée, eu égard aux problèmes psychologiques dont elle souffrait. Soucieux, il n'aurait pas voulu la laisser seule et aurait alors demandé à la sœur de sa compagne, B. P., une employée municipale de Perpignan âgée de 53 ans, de veiller sur elle. Sans se douter un instant qu'elle allait devenir sa victime.
C'est là, dans ce petit pavillon aux abords tranquilles, au numéro 29 de l'avenue du Maréchal-Juin, que les deux femmes se sont donc retrouvées. Que s'est-il passé ? Le saura-t-on jamais ?
Toujours est-il que le compagnon, encore tracassé de l'état de son amie, avait tenté de les joindre à plusieurs reprises. En vain. Puis, rongé par l'inquiétude, il avait finalement décidé de repartir voir ce qui se passait.
Là , il a alors découvert une scène insoutenable. C. P.  était agenouillée sur sa sœur, la frappant violemment avec un pied d'appareil photo. Elle a aussitôt pris la fuite lorsqu'elle a aperçu son compagnon.
Lui, a immédiatement tenté de prévenir les secours tout en donnant l'alerte.
Malheureusement, il était déjà trop tard... A l'arrivée des sapeurs-pompiers, elle avait succombé à ses blessures, à de violents coups portés sur le corps et notamment un asséné derrière le crâne.
Pendant ce temps, sa sœur était interpellée par les services de la police municipale alors qu'elle regagnait son domicile, quelques rues plus loin.
Des épisodes de violence récents
Elle a été conduite au commissariat. Toutefois, au vu de son agitation extrême, elle a été examinée rapidement par un médecin qui a conclu que son état était incompatible avec une mesure de garde à vue. Elle a donc fait l'objet d'un arrêt d'internement d'office en fin d'après-midi et emmenée au centre hospitalier de Thuir.
Son dossier médical montrerait qu'elle est atteinte de schizophrénie. « Elle souffre en effet de troubles psychologiques qui lui ont valu de faire uns séjour dans cet établissement spécialisé en 2009, a précisé le procureur de la République Jean-Pierre Dreno. Il est également fait état d'épisodes de violences au cours des derniers mois. »
L'enquête, confiée aux services de la police nationale, est en cours. Les investigations se poursuivent pour tenter d'établir le déroulement précis de faits et les circonstances de cette affaire.
En outre, une autopsie du corps de la victime sera pratiquée dans les prochains jours afin de déterminer les causes exactes de la mort. Les auditions des proches pour recueillir des témoignages sur le comportement de la meurtrière présumée et tenter de trouver une réponse à ce geste insensé. Si réponse il y a...
Source : Midi Libre

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je relève cet article car on peut voir divers éléments :
- 47 ans est une année charnière psychique puisque fin et départ d'un nouveau cycle de 23 années (cycle critique physique et psychique). il arrive apparement pas mal de problèmes à 47 ans en particulier, mais cela reste à vérifier au moyen de statistiques pro.
- la situation des deux personnes : un jour critique émotionnel (d'un côté ou de l'autre, voire réciproque) peut être la cause d'une altercation voire d'une "explosion".
- tous les épisodes de violences précédents peuvent être vérifiés par rapport à la situation des cycles de la personne. on peut alors savoir si elle est plus sensible au cycle psychique et émotionnel de 28 jours ou au cycle physique et psychique de 23 jours. s'il y a un résultat - ce qui est souvent le cas, très souvent même en cas de schizpophrénie (1) - on peut ensuite connaître à l'avance les jours à risque et en tenir compte.


(1) les schizophrènes dont j'ai pu vérifier les passage à l'acte meurtriers ont majoritairement agit leur jour critique émotionnel. un jour que l'on connaît à l'avance.
le jour critique émotionnel est cependant aussi simplement le jour des possibles accès de rage ou des coups de folie de M. tout le monde : on devrait également le savoir et en tenir compte.