l'observation et la prise en compte des rythmes et cycles humains permettrait d'améliorer considérablement la sécurité et l'ambiance dans les entreprises.
dans les années 70 les biorythmes étaient à la mode (c'est d'ailleurs là que je les ai découverts) et on expliquait que dans certains pays, au Japon, par exemple, des salariés recevaient à la fin du mois, avec leur fiche de paie, leur graphique biorythmique.
on a fini par abandonner cette idée car on a dû constater que les résultats n'étaient pas à la hauteur... pas suffisants, on n'était apparemment même plus certain de l'efficacité et du bon fonctionnement des biorythmes, des statistiques faites sur des milliers de cas d'accidents de la circulation n'ayant pas donné de résultat flagrant...
une découverte m'a permis entretemps de comprendre pourquoi cela n'a pas fonctionné... alors que pourtant l'idée était très intéressante...
à l'origine les découvreurs se sont basés sur des cycles comprenant chacun trois "jours à risque"... alors qu'en réalité il y en a quatre. bien entendu cela fausse tous les résultats statistiques qui ont été faits.
il faudrait donc refaire le travail avec la nouvelle façon d'analyser.
et voici ensuite ce à quoi on pourrait s'intéresser :
au niveau de la sécurité :
- les accidents ont tendance à avoir lieu un jour critique... surtout physique (en raison d'un fréquent état de fatigue ce jour là), moins souvent un jour critique émotionnel (on est plus distrait car plus préoccupé que d'ordinaire), un jour critique intellectuel (plus d'erreurs et moins de précision dans nos réactions).
ce sont donc les jours en P - E et I apparaissant sur le graphique qui se trouve là : (1)
http://biorythm.online.fr/w/
au niveau de l'ambiance :
- les jours en E sont à considérer comme étant des "jours de possible mauvaise humeur"... (toujours le même jour de la semaine, celui où on est né, ceci non pas pour des raisons astrologiques ou numérologiques, mais en raison d'un cycle de l'humeur qui est à pulsations de sept jours)
dans les situations graves, les jours critiques émotionnels, donc jours en E, sont plus fréquemment que les autres jours, les "jours à risque suicidaire" en raison de dépressions foudroyantes pouvant survenir ce jour là. (on peut vérifier cela avec les suicides arrivés).
ceci pour les cycles COURTS.
il y a des cycles équivalents, mais LONGS... dont l'un est primordial car c'est lui que l'on retrouve souvent lors d'un suicide : il s'agit d'un cycle psychique et émotionnel septennal, c'est à dire à pulsations septennales donc chaque septième année de la vie humaine.
ce cycle induit une période critique d'environ six mois à un ou deux ans, démarrant généralement six mois avant un anniversaire septennal, laquelle période plus ou moins longue peut conduire à une modification momentanée de la personnalité, de l'irritabilité, et dans les cas plus sérieux à de graves dépressions longues et tenaces : les dépressions septennales. ce sont elles qui peuvent donner lieu à des comportements suicidaires... (cela peut aussi être vérifié au moyen des cas arrivés) la période critique septennale est aussi propice aux accidents en raison de notre état psychique particulier.
mais elle peut être à l'inverse, à l'origine d'initiatives heureuses, du fait d'une certaine hyperactivité.
pour ce qui est de l'aspect "ambiance" il faut savoir qu'un jour critique émotionnel (c'est quand même une fois par semaine) peut nous rendre de très mauvaise humeur voire colérique, ou à l'inverse triste et déprimé.
une situation en période critique septennale peut avoir le même effet mais sur une longue durée...
en présence d'un "harceleur" par exemple... vérifiez ses cycles et vous retrouverez certainement le jour critique hebdomadaire ou la période critique septennale...
voilà en court résumé : la prévention serait donc assez simple, puisqu'elle consiste à repérer à l'avance jours et périodes à risque... ce qui permet d'y prêter l'attention qu'il faut selon chaque situation individuelle, surtout par la personne concernée elle-même. en cas de nécessité on comprend et on peut mieux estimer la situation, et se faire aider le cas échéant.
(1) pour le cycle physique de 23 jours (les jours en P) il convient de considérer également les jours P6 et P19 qui forment souvent une "paire critique" avec leur voisin P7 et P18. il peut se produire une oscillation de la criticité d'un jour à l'autre : cela reste à approfondir.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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