lundi 23 août 2010

prise d'otages

Philippines
Un ex-policier tient des touristes en otages
Mise à jour : 23/08/2010 08h14

Aux Philippines, le groupe d’intervention de la police de Manille a donné l’assaut contre le forcené qui tient toujours en otages une dizaine de personnes dans un autocar immobilisé dans une rue de la capitale.

Les images de la télévision locale ont montré des policiers fracasser plusieurs vitrines du véhicule dans lequel s’est enfermé l’individu, un ex-policier armé d’un fusil automatique de type M16. La police a fait feu sur les pneus de l’autocar pour l’empêcher de démarrer.

Après dix heures de siège, les forces policières ont lancé leur offensive après que le suspect eut menacé de tuer des otages si la police s’approchait trop de lui. L’homme aurait déclaré sur les ondes d’une radio de Manille qu’il «voyait les membres du SWAT» et qu’il «savait que ceux-ci allaient le tuer».

L’homme identifié comme étant Rolando Mendoza, 55 ans, portait son uniforme et était muni d’un fusil d’assaut automatique M16 lorsqu’il a fait signe au conducteur, plus tôt en journée, de s’arrêter, réclamant un transport.

Un guide a bien tenté d’empêcher l’individu de monter à bord de l’autocar transportant 25 personnes, mais sans succès. Une fois à l’intérieur, il a exigé que la portière soit verrouillée.

Mendoza a déjà accepté la libération de neuf otages, dont deux femmes et trois enfants. Le conducteur de l’autobus figure toujours parmi les 15 personnes retenues contre leur gré. La majorité d’entre elles provient de Hong Kong; elles étaient en visite dans la ville.

Les autorités indiquent que le forcené, un ancien enquêteur limogé en 2008, exige de réintégrer ses fonctions. Il aurait aussi demandé aux médias à ce que son fils puisse le rejoindre.

Le suspect a inscrit ses revendications sur des affiches qu’il a collées dans le pare-brise de l’autobus.

Un imposant périmètre de sécurité a été érigé aux abords du véhicule, tandis que des tireurs d’élite sont postés, prêts à intervenir.

Mendoza fait partie d’un groupe de cinq policiers mis à la porte en 2008 pour avoir tenté d’extorquer un homme d’affaires.

(D’après AP et CNN)

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2010/08/20100823-062004.html

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l'entrée en période critique septennale (ici celle des 56 ans, en principe) est parfois un révélateur et un un "déclencheur" de comportements à risque... inconscients, plus proches d'un coup de folie... car ce monsieur ne s'imagine quand même pas, par ce moyen, obtenir sa réintégration dans la police !


édit 24/08 :
une prise d'otages qui se termine très mal... je crois qu'ils auraient dû continuer de parlementer plutôt que de donner un assaut complètement raté...

"Aquino a souligné qu'après la libération de neuf otages, les policiers avaient cru à un dénouement "pacifique, sans pertes en vies humaines", Rolando Mendoza n'ayant pas les caractéristiques d'un criminel endurci ou d'un terroriste"
effectivement, si comme ailleurs il est écrit qu'il s'agit d'un officier de police qui a été récompensé pour ses services en 1986...

la période critique septennale est une période qui peut faire "péter les plombs" mais cela reste toujours une période particulière, très schizophrène puisque on est limite entre le coup de folie et la prise de conscience de ce coup de folie...
tous les états sont possibles mais à l'origine il y a quand même souvent la survenue d'une dépression septennale qui va faire "que l'on ne tient plus le coup..."
jour critique émotionnel ? s'il est en cause c'est un élément supplémentaire très intéressant sur lequel on peut jouer car on est "différent" ce jour là : on ne l'est plus le lendemain.

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