LaVoixduNord.fr :
L'Isberguois s'en était pris à un véhicule de la gendarmerie.
Commettre des dégradations sur un véhicule de la gendarmerie, voler la voiture de sa voisine pour aller boire un verre... ...
Un comportement difficilement compréhensible pour un homme de 50 ans... En s'avançant à la barre du tribunal, cet Isberguois quinquagénaire faisait donc profil bas. Comme quand la présidente a rappelé les faits.
C'était en janvier dernier. Le 10, il avait volé l'antenne d'une Ford Focus de la gendarmerie et avant dégradé la rampe lumineuse (des dégradations chiffrées à plus de 250 E depuis payées au ministère de l'Intérieur). Deux jours plus tard, dans la rue Émile-Zola, il était monté dans une 205 où les clés étaient sur le contact pour aller au PMU d'Aire où il l'avait laissée faute de l'avoir retrouvée après les quelques verres bus.
Interrogés sur ses motivations, l'Isberguois explique qu'il n'était pas lui-même, qu'il traversait une mauvaise passe. Et n'a pas d'autre réponse que le cocktail alcool-médicaments pour soigner sa dépression. Un mélange qui, comme le souligne son avocat, Me Brunet, lui fait avoir « des espèces de bouffées » entraînant « des actes stupides mais pas gravissimes ».
Le procureur, lui, souhaite que cet homme soit « placé devant ses responsabilités. Ce sont des gamineries chez des jeunes de 16-17 ans mais chez un quinquagénaire, ça pose question... ». Celle de l'altération de la responsabilité pour l'avocat de défense qui insiste sur la lourde dépression de son client pour lequel il a demandé une mesure d'examen psychiatrique. Une demande suivie par le tribunal qui a donc renvoyé l'affaire à l'audience du 10 novembre.
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une dépression que l'on soigne aux alentours de 50 ans est probablement une dépression septennale liée à la période critique des 49 ans...
les gamineries ne vont pas systématiquement avec, mais les effets de la période critique peuvent prendre des tournures très variables... selon les individus, leur état et situation... (nous pouvons être désinhibés)
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