mardi 31 août 2010

accident

Drame à Voulgézac
Le camion se renverse. Le chauffeur routier de 48 ans est entre la vie et la mort

Du blé déversé dans le champ, des traces de freinage sur la route, un fossé qui porte encore les stigmates du passage des roues du poids lourd et, surtout, un camion renversé sur le bas-côté et un chauffeur dont le pronostic vital est engagé. En contrebas de Voulgézac, près de Blanzac, ce matin, le chauffeur d'un camion transportant 26 tonnes de blé vers la Charente-Maritime s'est renversé sur la chaussée. Aucun autre véhicule n'est impliqué dans cet accident dont les circonstances n'ont toujours pas été mises au jour.

Avant 9 heures, Bernard Thomas, un conducteur de poids lourds, âgé de 48 ans et qui vivait sur la commune de La Couronne, partait de la coopérative de Salles-Lavalette où il venait de charger sa remorque en blé. Il reprend la route à bord de son camion de marque Mercedes, et emprunte la D 22 vers Châteauneuf.

Virage mal négocié
Sur cette route de campagne, sinueuse et en légère descente, le chauffeur rate un virage. Les roues de son poids lourd empruntent alors le fossé relativement profond, le long d'un champ de tournesol. Le conducteur tente une manœuvre, il contre-braque, pour se remettre sur la route, mais emporté par la vitesse de l'appareil et surtout par sa cargaison de 26 tonnes, le camion tangue. Le chauffeur est de nouveau obligé de contre-braquer. Le camion finit par se renverser sur le côté gauche de la route.
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Un trajet quotidien
Le drame reste encore inexpliqué. « La route est bonne, non, vraiment, je ne vois pas. Peut-être a-t-il croisé quelqu'un ou est-ce qu'il a eu un problème de conduite ? Je ne sais pas », s'interroge Claude Lieutaud, le responsable de l'agence départementale de l'aménagement de Montmoreau. Ou bien est-ce la routine qui a conduit à ce tragique accident ? L'homme, ainsi que ses collègues chauffeurs routiers, avait l'habitude d'emprunter cette route au moins une fois par jour, comme le précise son employeur, choqué par l'accident qui est survenu.

Le dégagement du véhicule a duré plusieurs heures. La départementale où s'est déroulé le drame a été bloquée jusqu'à 13 heures. Une enquête menée par la compagnie de gendarmerie d'Angoulême a été ouverte pour définir les circonstances de l'accident. Les premières conclusions précisent que la vitesse n'est pas en cause.


http://www.sudouest.fr/2010/08/31/drame-a-voulgezac-172830-813.php

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une étude devrait porter sur les accidents dont la cause est la situation en jour ou période critique des conducteurs : je pense que l'on trouverait des choses importantes.
ici, s'il a 48 ans le chauffeur se trouve à l'entrée de sa période critique septennale des 49 ans : nous passons, aux alentours de 48 ans et demi, par une sorte de "pic de pulsions" qui nous met dans un état particulier et l'on peut par exemple être très distrait, on peut mal calculer, interpréter, réagir, etc...
on est perturbé, le cerveau se trouvant dans une phase d'hyperactivité : récemment quelqu'un - qui ignore ma théorie - exprimait cela par "le Bronx dans la tête"...
(ce qui me donne d'ailleurs l'idée de démarrer une liste des expressions consacrées, que les gens emploient instinctivement, en présence d'un événement ou d'un comportement de jour ou période critique...)
à vérifier aussi le jour critique physique qui est "jour des accidents"...
à mon avis les accidents "inexpliqués" ont souvent un lien avec un jour ou une période critique. beaucoup d'autres aussi, bien entendu...

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