samedi 26 juin 2010

schizophrène

Un schizophrène, qui a déjà poignardé sa tutrice dans les années 90, tue dans un foyer de Saint-Pol-sur-Mer

Article posté par Stéphane Bourgoin Librairie 3ème oeil le Samedi 26 juin 2010

" Un homme originaire de Saint-Pol-sur-Mer, âgé de 42 ans, a été mis en examen pour assassinat par un juge de Dunkerque et placé en détention provisoire, hier soir.

L'affaire n'est pas banale. Le mis en cause s'est pointé avant-hier, au palais de justice de Dunkerque, pour signaler qu'il avait tué un homme, dimanche, au foyer ADOMA de Saint-Pol-sur-Mer.

Le personnel du tribunal a préféré contacter la police. « On ne savait pas si c'était du lard ou du cochon », confie un témoin.

Le suspect est alors placé en garde à vue. Les enquêteurs se transportent rapidement sur la scène du crime dénoncée.

Folie ou acte conscient ?

Au troisième étage du foyer qui loge des personnes défavorisées, dans la chambre indiquée, ils tombent nez à nez avec un cadavre qui commence à se décomposer, un couteau encore planté dans l'oeil. Au total, la victime aura reçu neuf coups de couteau.

Le suspect a livré un mobile. La victime aurait commis des abus sexuels sur sa personne, lorsqu'au foyer, ils partageaient la même chambre. Depuis, il affirme ruminer son désir de vengeance.

Le mis en examen, un marginal dont la vie est partagée entre la rue, les drogues dures et l'hôpital psychiatrique, vit sous le régime d'une curatelle renforcé. Il est soigné depuis l'adolescence pour une psychose schizophrénique. Dans les années quatre-vingt-dix, cet homme a déjà poignardé sa tutrice, dans un accès de folie.

La justice devra établir, notamment à travers des expertises psychiatriques, si le Saint-Polois peut être jugé. Son état de santé mentale peut amener les magistrats à prononcer un non-lieu pour cause d'irresponsabilité pénale. Dans le cas contraire, le mis en examen risque la réclusion criminelle à perpétuité."

Un article d'ALEXIS CONSTANT.
Source : LA VOIX DU NORD (26 juin 2010)

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42 ans et période critique septennale : la prise en compte des cycles psychiques humains permettrait parfois de voir venir un risque à l'avance : les personnes schizophrènes passent assez souvent - probablement le plus souvent même - à des actes violents à l'arrivée et durant un séjour dans l'une de leurs périodes critiques septennales et aussi à l'arrivée ou durant leur jour critique émotionnel.
je n'ai pas trouvé l'année précise de l'agression des années 90 mais il s'agit souvent de récidives septennales et elle pourrait donc avoir eu lieu lors de la période critique des 28 ans de l'intéressé. à vérifier.
jour critique émotionnel ?

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