l'actualité récente illustre de façon dramatique le phénomène des drames conjugaux et familiaux : un médecin de campagne tue son épouse ainsi que ses quatre enfants, puis se suicide par pendaison.
comment un tel coup de folie, une telle explosion, est-elle possible, alors que la famille passait pour être paisible, dans ce village... ? il est en effet difficile de s'imaginer qu'une personne puisse en arriver à cette extrémité... au point de tuer tous les siens puis soi-même.
il faut pour cela des éléments et conditions exceptionnels et suffisamment "adéquats" qui vont constituer un risque d'explosion ; s'il survient un élément un déclencheur comme une dispute ou une altercation cet élément peut, en quelque sorte, mettre le feu aux poudres et causer l'explosion...
ces éléments existent : il s'agit de ce que j'ai appelé notre "période critique septennale" et notre "jour critique émotionnel". ils résultent de l'existence et du fonctionnement de deux cycles psychiques et émotionnels qui sont individuels et démarrent à la naissance de chaque humain, induisant à un rythme régulier et la vie durant des pulsations/pulsions psychiques et émotionnelles accompagnées d'un effet de désinhibition.
quels sont ces cycles et comment fonctionnent-ils ?
- le premier est un cycle long qui induit une pulsation/pulsion chaque septième année de notre vie. nous entrons ainsi (en passant par un pic de pulsions à ce moment là) environ six mois avant l'arrivée d'un anniversaire septennal dans une "période critique émotionnelle septennale" (voir le tableau de ces périodes dans la colonne de droite).
- le second cycle est un cycle à pulsations plus rapides, puisqu'il va induire un "jour critique émotionnel" chaque septième jour de notre vie. c'est donc un cycle hebdomadaire. comme le précédent, ce cycle démarre aussi au moment de la naissance : notre jour critique émotionnel est par conséquent toujours, règle mathématique oblige, le jour de la semaine où nous sommes nés, (cycle de sept jours, la semaine étant de sept jours). il faut noter encore que le jour critique émotionnel démarre déjà la veille au soir, puisque d'après mes observations la journée chronobiologique semble aller de 18 heures à 18 heures. (un natif du dimanche, p.ex., aura toujours son jour critique émotionnel de samedi soir à dimanche soir).
que va t-il se passer durant notre période critique septennale et notre jour critique émotionnel hebdomadaire ?
nos périodes critiques septennales sont des périodes-étapes lors desquelles peuvent survenir de profonds changements d'état : ce sont des périodes de pulsions psychiques et émotionnelles, particulières à ce moment là, qui vont faire "remonter à la surface" et nous faire remettre en cause certains élements qui nous préoccupent au cours de notre vie : notre couple, notre travail, notre sens de la vie, etc... nous sommes aidés en cela par un effet simultané de désinhibition qui doit nous faciliter la remise en cause et éventuellement le passage à des actes de changement.
dans la plupart des cas les périodes critiques septennales se passent sans trop de problèmes et nous arrivons à maîtriser et gérer les pulsions, envies et soucis qui surviennent.
il est cependant des situations où çà se passe moins bien voire exceptionnellement très mal.
nous pouvons par exemple sombrer dans une "dépression septennale" (1)(la plupart des graves et longues dépressions ont un lien avec la période critique septennale) ou encore quasiment assister à un changement de personnalité : au pire nous voyons surgir, s'il prend le dessus, le Hyde se cachant en chacun de nous... (périodes critiques septennales et jours critiques émotionnels sont, entre autre, nos périodes et jours "Hyde"). cela peut très mal se passer voire se terminer par un drame. de nombreux drames familiaux et conjugaux, à commencer par les séparations, mais aussi les meurtres et infanticides, ont un lien avec nos périodes critiques septennales. souvent celles-ci sont, avec le jour critique émotionnel,les éléments présents.
un autre élément important est notre jour critique émotionnel : si la période critique septennale est un état de longue durée (une année à une année et demie), le jour critique émotionnel est un équivalent, en "modèle réduit", de la période critique dont je viens de parler. il survient chaque septième jour de notre vie : toujours le jour de la semaine où nous sommes nés. il est donc régulièreement présent et constitue un bon élément d'observation de notre état en fonction de notre humeur et nos comportements. c'est souvent ce jour là que nous pouvons être tristes, voire déprimés, mais aussi de mauvaise humeur ou colériques. c'est ce dernier élément qui peut se transformer en rage et/ou désespoir, et qui fait que le jour critique émotionnel peut devenir le jour des drames. il est pour cela le "jour du suicide", aussi. c'est alors que l'effet de désinhibition va jouer un rôle important.
comment essayer de prévenir les risques ?
il faut prendre conscience et comprendre ce mécanisme qui nous permet de repérer A L'AVANCE les périodes critiques ou "périodes à risque" qui nous arrivent à tous systématiquement, avec cependant des effets très variables. et il faut que les professionnels, mais aussi chacun d'entre nous car cela est très simple, arrivent à distinguer A L'AVANCE les comportements à risques tels des dépressions et des violences surgissant subitement, au moment de l'arrivée d'une période critique septennale, ou plus régulièrement, lors d'un jour critique émotionnel.
comme ce jour est lui aussi CONNU A L'AVANCE, nous devons nous y intéresser car il nous permet de détecter un risque de dérapage. une menace ou une violence un jour critique émotionnel est toujours à prendre au sérieux car il y a risque de récidive voire d'escalade lorsqu'arrivera le jour critique émotionnel suivant. (la mère du quintuple infanticide de Nivelles avait alerté et appelé à l'aide le mercredi (son jour de naissance donc toujours son jour critique émotionnel) avant de tuer ses enfants le mercredi suivant)...
et il peut y avoir des situations aggravantes : si par coïncidence les deux partenaires d'un couple ont leurs périodes critiques septennales au même moment (c'est le cas si les deux ont le même âge ou sont séparés de sept années), ou l'un après l'autre, ou aussi si un couple a son jour critique émotionnel le même jour (c'est le cas s'ils sont nés l'un et l'autre le même jour de la semaine).
il peut enfin y avoir des situations "à retardement" : on peut s'enliser dans une "dépression septennale" et celle-ci va alors durer fort longtemps au-delà de la période critique habituelle (qui est en principe "à durée déterminée") : cela explique parfois les drames qui arrivent des années après et en dehors de la période critique septennale. on trouvera alors fréquemment la présence d'un jour critique émotionnel le jour du drame, et en y regardant de plus près, on pourra constater que souvent le mal-être a démarré lors de l'entrée dans la période critique septennale précédente, puis a continué de couver voire de s'amplifier.
mais une fois que l'on sait cela, la "bombe à retardement" devrait être désamorcée, pour autant que les personnes restent de bonne foi et de bonne volonté... car périodes et jours critiques sont en réalité notre personnalité n° 2 comme disait Jung "inconsciente, « redoutable (...) ne se manifestant que par moments mais toujours à l'improviste et faisant peur" sauf que Jung ignorait que le risque d'apparition de cette personnalité n'est pas tout à fait improvisée mais fonctionne selon un cycle régulier...
si l'on observe le drame survenu à Pouzauges on voit que les deux personnes se trouvaient en situation à risque (situation de compatibilité en raison du même âge, tous deux arrivant ou se trouvant dans leur période critique septennale des 35 ans) donc possiblement tous deux ensemble dans une "dépression septennale" de leur cycle psychique et émotionnel.
cela a certainement contribué à créer une situation explosive et de désespoir, liée peut-être à des problèmes conjugaux : les périodes critiques septennales sont à l'oriogine de la majorité des mésententes graves et des séparations du fait de notre changement de personnalité à ce moment là. (2)
le "burnout" (pas exclu ici) a aussi tendance à arriver à ce moment là (la période critique septennale est une "période-soupape") : mais il donne rarement lieu à des comportements violents envers les autres.
le jour critique émotionnel, important à connaître, doit être vérifié au moyen de la date de naissance des personnes : et cet élément est positif si l'auteur ou éventuellement son épouse, est un natif du jour du drame ou d'un jour autour.
(je ne connais pas les dates ici)
nombre de drames et comportements restent "inexpliqués" du fait que les cycles dont je parle sont ignorés alors que les situations cycliques des personnes présentent une situation à risque qui a pu aider à un passage à l'acte incompréhensible.... mais il faut retenir surtout que ces situations sont repérables A L'AVANCE, ce qui devrait souvent permettre de désamorcer le risque.
(voir aussi pour cela les pages en tête du présent blog "apprenons à utiliser" et "analyser").
(1) http://rythmeshumains.blogspot.com/search/label/d%C3%A9pression%20septennale
(2) http://rythmeshumains.blogspot.com/search/label/famille%2Fcouple%20et%20chronopsychologie
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
pages
- Accueil
- bonjour !
- en résumé
- apprenons à utiliser
- analyser
- effets
- modification de nos paramètres
- années de vie
- jours critiques des rythmes courts
- épisodes critiques semestriels
- périodes critiques des cycles longs
- pulsions/désinhibition
- rythmes et cycles
- cycles de l'humeur
- dépression
- prévention des drames
- prévention du suicide
- suicide sur RV
- prévention des accidents
- biorythmes
- jour critique émotionnel
- glossaire
- ce qu'il est utile de savoir avant d'être mal...
- rythmes courts à voir
- éléments moteurs
- éveil
- en pratique "petit guide"
- le secret des faits divers
- pulsations du vivant
- sauts évolutifs
- violences et drames conjugaux
- disparitions
- questionnements
- similitudes
- pédophilie septennale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire