lundi 26 avril 2010

Skander Vogt

Skander Vogt n'est pas un prisonnier comme les autres. Il aurait dû quitter sa cellule en juin 2001, après 20 mois de détention pour des faits graves, mais pas criminels.
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Seulement voilà, l'article 43 du code pénal suisse permet de priver le condamné du droit à la liberté à l'expiration de la peine prononcée, et ce, pour une durée illimitée, si « en raison de son état mental, le délinquant compromet gravement la sécurité publique ». Sept ans plus tard, Skander Vogt est toujours derrière les barreaux. La justice estime que cette mesure est plus que jamais « nécessaire pour prévenir la mise en danger de la vie d'autrui ».

Skander Vogt, en revanche, ne se considère ni dangereux, ni fou. Il refuse donc de suivre le moindre traitement psychiatrique. Et risque donc - du moins en théorie - de passer le reste de sa vie en prison… « Je ne peux nier avoir commis certaines choses méprisables dans ma jeunesse… mais je ne peux ni ne veux regretter d'avoir remis à leurs places des membres du personnel carcéral, pénitencier, qui, par ivresse de pouvoir… tentent de m'écraser et de se servir de ma dignité comme paillasson », dénonce Skander Vogt dans un courrier qu'il nous a adressé le 6 décembre 2008.
http://veritasincaritate.blogspot.com/2010/04/la-mort-d-alexander-alias-skander-vogt.html
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Skander Vogt se plaignait toujours du manque de respect des institutions à son égard. Ces preuves sonores qui tendent à lui donner raison arrivent malheureusement trop tard. Elles donnent un coup de projecteur qui renforce encore l'absurdité de la mort de quelqu'un qui n'était ni un violeur ni un assassin, juste un petit délinquant condamné à 20 mois de prison, mais détenu pendant plus de 10 ans en régime de haute sécurité parce qu'il était atteint dans son psychisme.
http://www.lematin.ch/actu/suisse/nuit-skander-vogt-mort-262905

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l'intéressé est mort asphyxié dans sa cellule après avoir allumé son matelas. ses appels ne semblent pas avoir été pris en compte, ou trop tardivement. si j'ai bien compris il aura passé les dix dernières années en prison sans avoir avoir été jugé ni soigné.

on peut voir quelle est sa situation le jour du drame :

c'est un natif du jeudi qui se trouvait jeudi 11 mars le jour du drame dans son jour critique émotionnel E15. (c'était apparemment le soir du 10 Mars mais on entre dans son jour critique émotionnel la veille vers 18 heures où se situe un pic de pulsions).
ici aussi la prise en compte des cycles psychiques de la personne aurait probablement permis d'éviter le drame : le jour critique émotionnel est notre jour de colère, de dérapage, voire notre jour de suicide... jour à la fois de désinhibition et de pulsions nous pouvons "exploser" en cas de fragilisation ou situation à risque.

l'intéressé a déjà fait parler de lui lors d'événements ou plutôt de comportements septennaux lorsque à 28 ans il est monté sur le toit de la prison, en 2008, mais aussi lors de ses premiers faits de délinquance en 2000 ou 2001 ; c'était sa période critique septennale des 21 ans.
sinon, comme dit, son "jour sensible" c'est le jeudi, son jour critique émotionnel.


Skander, est né le 6 mars 1980 à Tunis

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