jeudi 15 avril 2010

ces "fous" qui tuent... en fonction de leurs cycles...

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Ces "fous" qui tuent

« C'est étrange, s'exclame Patricia Parry, psychiatre à l'hôpital Marchant de Toulouse. La semaine dernière, dans le Lot, une mère de famille a tué son mari, un de ses enfants, a tenté de tuer sa fille et de se suicider. Elle est en hôpital psychiatrique, mais personne ne pose le problème de la dangerosité des déprimés qui passent à l'acte. En revanche, tout le monde se tourne vers les psys, pour cette affaire de meurtre du « pousseur » du RER ou du meurtrier au gourdin de L'Herm. »
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Voilà donc les psychiatres sur la sellette. N'est-il pas de leur responsabilité d'évaluer la dangerosité d'un homme ou d'une femme, et de prendre les précautions nécessaires pour protéger la société ? Doit-on laisser « ressortir » des personnes qui ont commis des actes graves et qui sont susceptibles de recommencer ? Et faut-il les juger, comme la question avait été posée après l'acte terrible de Romain Dupuy à l'hôpital de Pau, ou du moins, mettre en action une justice susceptible d'apaiser la douleur des victimes ? « Quand quelqu'un est hospitalisé, c'est qu'il présente des troubles psychiatriques, explique Patricia Parry. Quand il ne présente plus de troubles, il ne relève plus de la médecine. En revanche, qu'il relève de la prison au cas où il ait commis des actes délictueux ne me gêne pas. Mais la loi ne prévoit pas cela pour l'instant, et c'est la loi qui doit changer si l'on veut que ces personnes « payent leur dette à la société ». Pour les plus dangereux, la société souhaiterait qu'on les garde à vie. Si tel est le choix de la société, elle doit l'assumer en définissant dans quel lieu. L'hôpital est un lieu de soins, pas un lieu de relégation à vie. »
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« On ne peut pas continuer à stigmatiser la schizophrénie, elle est sans doute la moins criminogène des maladies mentales. » Radoine Haoui, médecin psychiatre à l'hôpital Marchant de Toulouse.
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L'égorgeur de Gaillac et le double meurtrier de Pau
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Le type de drame qui a eu lieu à L'Herm, n'est malheureusement pas le premier à se produire dans la région et le Grand Sud. à deux reprises, ces dernières années, des personnes souffrant de graves troubles mentaux ont donné la mort en pleine crise de démence. Le 24 février 2003 à Gaillac, Bouazza Bénouahi, pris d'une pulsion meurtrière, égorge en pleine rue Francine Roques, une mère de famille de 53 ans. Jugé par la cour d'assises du Tarn, puis en appel par celle de Haute-Garonne, il a été acquitté, les jurés estimant qu'il n'était pas « pénalement responsable de ses actes », en respect de l'article 122-1 du code pénal qui stipule : « N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». En 2007, hospitalisé à Toulouse, il bénéficie de sorties dites « à l'essai » qui suscitent une vive émotion chez les proches de la victime. Le fils de Francine Roques le croise même un jour sur une place de la Ville rose !
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Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, à l'hôpital psychiatrique de Pau, Romain Dupuy, 21 ans, tue à coups de sabre Chantal Klimaszewski et Lucette Gariod, une infirmière et une aide soignante qui étaient de garde. La première a été décapitée tandis que sa collègue a été retrouvée le cou littéralement déchiqueté. Romain Dupuy, qui était suivi par cet établissement, s'est introduit dans le pavillon de psychiatrie gériatrique en brisant une vitre. C'est le 3 février 2005, à Pau, alors qu'il vient de tenter de tirer sur des policiers avec un revolver, qu'il est interpellé. Son ADN démontre qu'il est l'auteur de cette « boucherie ». Peu avant cette tragédie sa mère avait, en vain et à plusieurs reprises, demandé à ce qu'il soit hospitalisé. Souffrant de « schizophrénie paranoïde », il a bénéficié d'un non-lieu psychiatrique. Il est actuellement hospitalisé à Cadillac (Gironde).
"La loi nous interdit d'interner…"
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Il se surnomme Roflex et après avoir vécu à Paris, il habite Auch. Il a 52 ans. « Je veux témoigner, explique-t-il, sur le fait que les schizophrènes sont actuellement montrés du doigt, et cela rend notre vie encore plus difficile. Je suis malade depuis l'âge de 13 ans, avec un diagnostic de schizophrénie légère depuis 7 ans. J'étais fonctionnaire, je ne peux plus travailler. Ma maladie se traduit par des souffrances intérieures très intenses, je suis sans cesse au bord du suicide. à la base, je suis fragile. La moindre agression me déstabilise. » Roflex explique qu'avec les médicaments, il se sent mieux. S'il arrête, alors, la souffrance, inexplicable, revient.
Source : LA DEPÊCHE.FR (15 avril 2010

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je relève cet article en soulignant les parties qui m'intéressent, car dans tous les cas cités il y a un lien avec les cycles des personnes concernées. cela me semble compréhensible si je pars du principe que ce sont des pulsations/pulsions cycliques qui nous font "agir", dans ces cas "passer à l'acte". chez des personnes sous grande tension en raison de problèmes divers, l'arrivée d'une pulsation/pulsion associée à une désinhibition (pulsions et désinhibition vont toujours de pair pour plus d'efficacité (1) - souvent jour, période, ou bien sûr surtout jour durant ladite période) va déclencher un passage à l'acte, en quelque sorte le barrage en place sera plus fragile ce jour là et va céder : les freins lâchent.

- mère de famille a tué son mari, un de ses enfants, a tenté de tuer sa fille et de se suicider (la mère de famille en question avait 48 ans et est passé à l'acte lors de sa période critique septennale des 48 ansle jour critique émotionnel reste à vérifier au moyen de la date de naissance)

- « pousseur » du RER (période critique septennale des 28 ans - jour critique émotionnel à vérifier)

- du meurtrier au gourdin de L'Herm. » (jour critique émotionnel)

- Romain Dupuy à l'hôpital de Pau, (il était dans sa période critique septennale des 21 ans - le jour critique émotionnel reste à vérifier au moyen de la date de naissance)

- Le 24 février 2003 à Gaillac, Bouazza Bénouahi, pris d'une pulsion meurtrière (période critique septennale des 28 ans - jour critique émotionnel à vérifier)

- malade depuis l'âge de 13 ans, (période critique septennale des 14 ans)

on peut systématiquement appliquer la règle suivante et dans la majorité des cas elle s'applique :
- passage à l'acte le jour de naissance ou la veille de ce jour (en raison d'un cycle psychique à pulsations de sept jours, donc hebdomadaire)
- passage à l'acte en période critique septennale ou lien avec la survenance d'un état "à risque" lors d'un âge septennal (voir les périodes citées en marge de droite) et ceci en raison d'un cycle psychique à pulsations septennales.
- moins souvent, passage à l'acte en période critique PHYSIQUE sextennale.

ces données permettent de mieux comprendre un comportement et un passage à l'acte, mais surtout, une fois que l'on aura étudié le fonctionnement de ces cycles, cela devrait révolutionner la prévention, jours et périodes à risque étant connus à l'avance.



(1) jours et périodes critiques de nos cycles psychiques et émotionnels ont en réalité un rôle important et utile : ils nous font vivre, découvrir, bouger et entreprendre, prendre des décisions... et passer à l'acte. c'est dans leur version "négative" - plutôt rare en réalité - que l'effet associé pulsion/désinhibition va poser problème car il va nous "actionner" dans un "mauvais sens".

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