samedi 6 mars 2010

infanticide

SKCenter :
L'avocat de la mère infanticide de Cardo sort du silence.

Me Gilbert Collard assure la défense de la mère infanticide de Cardo.
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Comment ? Pourquoi ? Ces gestes sont-ils totalement imprévisibles ? Parfois, seule la psychiatrie peut proposer un début d'explication.

Ces tragédies se soldent par la mort des victimes mais aussi l'anéantissement moral, physique et social des bourreaux, sauf à accomplir, en ce qui les concerne, le fameux travail de résilience. Long parcours... La jeune femme qui a noyé ses deux garçonnets de 2 et 4 ans, le 13 janvier dernier, à Cardo, dans la baignoire de son appartement, a été transférée à San Ornello, un établissement psychiatrique au sud de Bastia, quelques jours après son placement en garde à vue.
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Quelle est votre conviction ?

On ne peut qu'émettre des hypothèses en l'état actuel de l'enquête. C'est un ensemble d'événements qui a provoqué un court-circuit dans la tête de cette mère, une condensation. Il n'y a aucun signe d'une volonté de faire du mal, je le répète. On évoquera plutôt une explosion, une tempête psychologique. Si tel n'était pas le cas, ce serait extrêmement inquiétant. Je pense qu'elle a soudainement glissé dans un creux dépressif où une vie sans issue lui est apparue.

Notre société est incapable de prévenir cela en accordant de l'attention aux uns et aux autres. Il n'y a plus que des traitements administratifs de la douleur, de la détresse. A travers son geste, ce sont de bonnes questions qui nous sont posées.

Lesquelles ?
Notre façon de vivre rend fou et il y aura de plus en plus de gens problématiques. Nous vivons dans une société d'abrutissement.
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C'est ce qui explique la recrudescence, entre autres, des infanticides ces dernières années, selon vous ?
Il y a de plus en plus d'infanticides : les mères tuent comme les baleines s'échouent sur les plages.
Elles tuent aussi pour éviter à leurs enfants de vivre ce qu'elles subissent elles-mêmes.

Ceci étant, une personne coupée de la réalité, en proie à des troubles aussi graves, est-elle en mesure d'appeler la police comme cette jeune mère l'a fait après le passage à l'acte ?
C'est une bonne question.
Tout dépend de l'intensité et de la durée du choc dépressif. L'appel à l'aide n'exclut pas la phase où l'auteur des faits est au paroxysme de sa dépression. Il démontre qu'il n'y a pas de logique et pas de continuité dans l'acte criminel.
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Dans quel état de santé se trouve cette jeune femme ? Trouve t-elle de l'aide dans son malheur ?
Elle s'exprime de façon très compréhensible. Elle a pris conscience de son acte mais d'une manière singulière : on a l'impression qu'elle l'appréhende de l'extérieur. Elle sait ce qu'elle a fait mais ne parvient pas à comprendre comment elle en est arrivée là. .............

Source : Corse Matin

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je n'ai pas beaucoup de renseignements au sujet de cet infanticide, mais comme la majorité d'entre eux ont lieu en période critique septennale et le jour critique émotionnel, il serait intéressant de le vérifier ici. la description faite par Maître Collard (court circuit, tempête psychologique, creux dépressif...) me fait penser à un coup de folie de jour critique émotionnel et la mère est aux portes de sa période critique septennale des 35 ans qui s'est probablement très mal passée...

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