Des psychiatres qui se contredisent et des avocats qui ferraillent
SKCenter :
Les rapports des experts psychiatres étaient très attendus hier après-midi. Car ils devaient apporter de précieux renseignements sur les faits à défaut d'avoir des explications de Pierre Joly. A-t-il été pris d'un coup de folie ? Son discernement était-il altéré voire aboli ? Sa consultation internet la veille avec les mots clés "arme à feu" et "perforation" peut-elle être considérée comme un élément mental de préméditation ?
Mais après plus de 4 heures de débats, la cour et les jurés ont dû rester sur leur faim. Les deux rapports psychiatriques se contredisaient. Le premier décrivait Pierre Joly comme « un homme narcissique, psychorigide et à la faible tolérance à la contradiction. Son discernement n'était pas altéré au moment des faits et il faut écarter la mélancolie et un moment délirant. Son passage à l'acte résulte du conflit qu'il avait avec sa femme au sujet des modalités du divorce ».
Pierre Joly victime d'un raptus mélancolique ?
Mais alors que ce premier expert déposait, les deux autres assis derrière lui et co-auteurs du second rapport, manifestaient leur désapprobation. Pour ces deux experts, : « Pierre Joly a été victime d'un raptus mélancolique, c'est-à-dire une colère noire et irrépressible. Lorsqu'un cas comme ça se présente aux urgences, on ne laisse pas repartir la personne ».
Les deux médecins affirmaient alors que cette maladie était incompatible avec une préméditation et rendait logique l'amnésie. Me Forster en partie civile et l'avocat général Jean-Pierre Nahon ont âprement ferraillé avec Me Geiger en défense, au sujet de cette expertise car selon l'importance que lui donneront la cour et les jurés, cela changera tout.
Le président Dubois demandait cependant aux experts du second rapport : « si ce raptus quand il s'est interrompu, est à l'origine de son amnésie, comment expliquez-vous qu'il dise au juge d'instruction le 18 juillet 2007 qu'il ne pouvait pas raconter son passage à l'acte et qu'en revanche, il a fait une description complète devant un autre psychiatre le 2 août 2007 ? »
Interloqués, les deux experts réfléchissaient et répondaient : « on n'a pas réponse à tout mais parler à un magistrat et un médecin, ça n'est pas la même chose...»
Source : Le Dauphiné
======================
j'ai appris un nouveau mot "raptus mélancolique" qui pourrait correspondre à une manifestation ou un symptôme fréquent lors de drames du jour critique émotionnel (je ne sais pas si c'est ce jour là qu'a agit Pierre Joly qui a noyé ses trois enfants Laëtitia 4 ans, Yannick 6 ans et Samantha 12 ans dans la baignoire à Montélimar la veille du 11 juillet 2007 : il faudrait qu'il soit natif du mardi si les crimes ont eu lieu ce jour là...)
pas de période critique septennale directement bien qu'elle ne soit pas loin : mais je n'ai pas les données précises.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
pages
- Accueil
- bonjour !
- en résumé
- apprenons à utiliser
- analyser
- effets
- modification de nos paramètres
- années de vie
- jours critiques des rythmes courts
- épisodes critiques semestriels
- périodes critiques des cycles longs
- pulsions/désinhibition
- rythmes et cycles
- cycles de l'humeur
- dépression
- prévention des drames
- prévention du suicide
- suicide sur RV
- prévention des accidents
- biorythmes
- jour critique émotionnel
- glossaire
- ce qu'il est utile de savoir avant d'être mal...
- rythmes courts à voir
- éléments moteurs
- éveil
- en pratique "petit guide"
- le secret des faits divers
- pulsations du vivant
- sauts évolutifs
- violences et drames conjugaux
- disparitions
- questionnements
- similitudes
- pédophilie septennale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire