drame conjugal

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Assises : elle ébouillante son mari avec la couscoussière

Elle trône là, seule sur la table des scellés. Elle, c'est l'arme du crime. La couscoussière de la famille Bensliman vivant dans le quartier de Belleroche à Villefranche-sur-Saône depuis 2003. Cinq ans avant que la marmite, un soir de janvier 2008, remplie d'eau bouillante ne soit renversée sur le visage du malheureux retraité. Au terme de cinq jours de souffrances, Abderrahmane est décédé, selon le légiste, de polypathologies provoquées par les brûlures. La femme à qui l'on reproche cet assassinat est comme hébétée dans le box, les yeux vitreux, les paupières gorgées de neuroleptiques, seules potions aptes à répondre à cette « schizophrénie simple » décrite par l'expert psychiatre et son « état manifeste de dangerosité ». Mais le regard de Messaouda Goubi n'est plus celui décrit quelques minutes après le drame par l'inspecteur de police qui aujourd'hui encore s'en souvient : « Un regard sombre, ténébreux, déterminé ». Tout comme les aveux lors de la garde à vue : « J'ai voulu le tuer ». A présent c'est « j'ai voulu le punir ». Le punir de l'avoir surpris en train de caresser son plus jeune fils. Une fable venue en cours d'instruction et qui ne passe pas la barre. Sans ce gros mensonge attentatoire au souvenir même d'un vieil homme sans histoires et plutôt affable, on serait tenté de compatir à la vie gâchée de cette quadragénaire fatiguée. Une enfance recluse dans un bled en Algérie, une vilaine morsure de chien au visage retardant un mariage forcé en 1993 avec un homme de trente ans son aîné et un semblant d'intégration en France avec au final un ras-le-bol s'exprimant dans la violence ultime.

Source : Le Progrès

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pour essayer de mieux comprendre, il faut toujours chercher la période critique septennale (elle semble y être puisque la personne avait apparemment 42 ans) et le jour critique émotionnel... çà j'ai pas trouvé, car il faudrait connaître la date de naissance.