samedi 20 février 2010

drame conjugal

LeMonde :
Meurtre de la mère d'Ibrahima : les ratés de la justice
LE MONDE | 20.02.10
Tanja Pozgaj, mère du petit Ibrahima, 18 mois, est morte, poignardée par son ex-compagnon, mardi 16 février à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Depuis plusieurs mois, la jeune femme était harcelée par cet homme connu de la justice pour des violences répétées contre des femmes. Elle alertait sans relâche, la police, la justice, le maire de sa commune. En vain. Tanja a été tuée par Mahamadou Doucouré, le père du petit Ibrahima, qui la terrorisait.
................
==========================
Librairie 3ème oeil :
A Bois d'Arcy, un homme tue son ex-épouse qu’il harcelait depuis un an
" Un homme s’est tué hier matin à Bois-d’Arcy après avoir abattu son ex-femme d’un coup de fusil. Le mari l’avait menacée de mort à plusieurs reprises depuis leur divorce, il y a un an.
Hier matin, un homme de 35 ans a tué d’un coup de fusil de chasse son ex-femme de 26 ans. Il a ensuite retourné l’arme contre lui pour se donner la mort. Le couple laisse deux petites filles de 4 et 7 ans. Le drame s’est déroulé rue Ingrid-Bergman, à Bois-d’Arcy, dans la ZAC de la Croix-Bonnet, un quartier neuf de la ville.
==============================================

si je ne fais pas erreur nous avons là en quelques jours deux maris qui tuent leur ex-femme après l'avoir longtemps harcelée.
cela pose la question des moyens que l'on peut mettre en oeuvre pour protéger les personnes face à de telles menaces... on parle de bracelet électronique... mais je ne suis pas sûr qu'en cas de situation réelle un homme n'ait pas le temps, s'il en a ainsi décidé, de tuer sa femme... le temps que la police arrive pour l'en empêcher.

à noter que dans les deux cas arrivés les personnes se trouvaient apparemment toutes les deux dans une période critique septennale (28 ans le premier, 35 ans le second) sachant qu'il s'agit d'une période de "pulsions/désinhibition" que l'on pourrait prendre en compte pour faire de la prévention : l'agressivité du fait de pulsions, accompagnées d'une désinhibition psychique font en sorte que durant cette période (prévisible à l'avance) la dangerosité d'une personne "à risque" augmente considérablement.

Aucun commentaire: