samedi 9 janvier 2010

drame scolaire

SKCenter :
L'élève poignardé dans son lycée est décédé, l'agresseur présumé interpellé

Hakim, 18 ans, est mort hier, vendredi soir un peu avant 23 heures à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil. Il a succombé à ses blessures après avoir été poignardé quelques heures plus tôt par un camarade de son âge, dans un couloir du lycée Darius-Milhaud au Kremlin-Bicêtre.

Le lycéen soupçonné d'être l'auteur des coups de couteau, âgé lui aussi de 18 ans et domicilié à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a été interpellé en pleine rue vers 1 heure du matin ce samedi à Ivry-sur-Seine.


D'après la police, le drame serait survenu vers 10h40 à l'intérieur de l'établissement, à la suite d'une dispute entre les deux élèves.

Une histoire de «séduction»

Le différend serait lié à une histoire de «séduction». La soeur de la victime, élève en classe de seconde du lycée, aurait été importunée par l'agresseur présumé d'Hakim la veille du drame. Elle prévient alors son frère. «Ils se sont pris la tête à cause d'elle, je ne sais pas pourquoi. L'agresseur a alors sorti un couteau, et l'a planté dans la victime», a expliqué vendredi après-midi une élève de 1ère, en précisant avoir assisté à la scène.

Hakim était un élève « calme »

Dès l'annonce du drame, les cours ont été annulés dans l'établissement. Une cellule de crise sera mise en place dès lundi. Devant les grilles du lycée Darius-Milhaud, les élèves rassemblés faisaient part vendredi midi de leur «surprise» et du «choc» provoqué, au sein de l'établissement, par la nouvelle de l'agression.

«C'est arrivé à la récréation, dans un couloir du lycée. On est tous très choqués, on ne s'y attendait pas», explique ainsi Tony, 17 ans, élève de seconde générale. «La victime était un élève de BEP vente. C'était quelqu'un de calme et de respecté. Ce qui vient de lui arriver, ça fait peur. Ca veut dire qu'on n'est même plus en sécurité à l'intérieur du lycée», a ajouté Jennyfer, 17 ans, élève de BEP Sanitaire et social.

Luc Chatel demande une minute de silence mardi


Le ministre de l'Education nationale, porte-parole du Gouvernement, Luc Chatel a exprimé son «immense tristesse». Il s'était déplacé avec son collègue de l'Intérieur dans le lycée vendredi en fin d'après-midi. Il a proposé « à l'ensemble des proviseurs de lycée et des principaux de collège de faire respecter une minute de silence à la mémoire d'Hakim dans la journée du mardi 12 janvier.» Le ministre de l'Education «leur suggère également d'organiser des temps de parole pour réfléchir collectivement sur la fraternité, le respect de l'autre et la dignité de la personne humaine.»

Vendredi en fin d'après-midi, les ministres de l'Intérieur et de l'Education s'étaient déplacés dans l'établissement pour rencontrer une équipe pédagogique et des élèves sous le choc. Brice Hortefeux avait souligné qu'il s'agissait d'«un drame individuel». «Il ne s'agit pas d'un phénomène collectif, d'un phénomène de bande, il s'agit d'un drame individuel, lié semble-t-il à des préoccupations personnelles, autour d'une rivalité amoureuse.»

«Aucun incident notable dans cet établissement dans les années précédentes»

Le lycée polyvalent Darius-Milhaud accueille 1 500 élèves dans des sections générales et professionnelles.

Selon la mairie du Kremlin-Bicêtre, «il n'y a eu aucun incident notable dans cet établissement dans les années précédentes». Le maire Jean-Luc Laurent (MRC) «a longuement discuté avec le proviseur et doit se rendre sur place», a indiqué son secrétariat.

Impuissance

C'est donc un sentiment d'impuissance qui prédomine après le drame. Le président (PS) de la région a détaillé les mesures de sécurité financées dans l'établissement. «Le lycée était bien protégé, on avait mis des portiques de sécurité et des caméras de vidéosurveillance voilà un an et demi. Il n'y a pas de problèmes de sécurité». Le ministre de l'Education a reconnu qu'il était bien «difficile» de protéger un tel établissement.

Source : Le Parisien

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il faudrait que nous apprenions à "vivre avec nos cycles" : 18 ans est une année "à risque" (P19 année critique physique d'un cycle physique de 23 ans).
on peut vérifier aussi, en regardant la situation cyclique des deux personnes, s'il ne s'agit pas d'une "explosion de jour critique émotionnel".
si c'est le cas cela voudrait dire que l'on pourrait et devrait faire un minimum de prévention en enseignant le fonctionnement des cycles émotionnels humains.


l'observation de ces cycles permet en effet de prévoir à l'avance les périodes et jours "à risque d'agressivité" et bien entendu d'en tenir compte.
il faut cependant prendre en compte la situation de tous les impliqués et de leurs réactions, si l'on veut analyser un scénario, ici il semble s'agir de deux personnes de 18 ans et d'une soeur un peu plus jeune.

édit pour un paragraphe de notre Ministre qui a l'air de tout confondre :
"Ce qui s'est passé hier, ce n'est pas un affrontement entre bandes, une affaire de racket, c'est une affaire absolument terrible de banalisation d'une violence quotidienne, c'est un différend entre deux jeunes de 18 ans qui, il y a quelques années, aurait tourné en une petite bagarre à la récréation et là s'est terminé par un coup de couteau et un mort", a déclaré M. Chatel."

les bagarres à la récré c'est dans la guerre des boutons... et peut-être pour d'autres générations de gamins... parce qu'en général on n'avait pas trop intérêt à se bagarrer à la récré : la surveillance était bien trop stricte...
et ensuite à cette époque là les gens de 18 ans ne se comportaient pas comme des gamins apparemment : faut dire qu'ils n'étaient plus à l'école, mais au boulot...

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