mercredi 18 novembre 2009

violences

midilibre.com :
Beziers. JusticeLe père tient son fils par les pieds dans le vide

L'été 2008 marquera à jamais ce garçonnet de 8 ans. Ce petit Stéphanois qui vit chez sa maman passe les mois de juillet et d'août chez son père, la compagne de ce dernier et leur enfant, à Nissan-lez-Ensérune. Ses parents se sont séparés quand il était tout bébé.
A son retour, on lui pose la question banale : « Comment se sont passées tes vacances ? » L'enfant va alors dérouler le film de terribles souvenirs : « Papa et sa compagne se sont disputés. Papa m'a demandé pourquoi je faisais la gueule ; il m'a pris par le cou, il m'a soulevé et secoué. Je pleurais, je lui demandais d'arrêter. » Le père reproche à son fils de faire la tête. Pour le punir, il l'oblige à marcher de Béziers à Nissan, chaussé de tongs qui le blessent.
Il l'agonit d'insultes au moindre prétexte et joint

le geste à la parole. « Il s'énervait rien que de voir ma tête. Quand j'étendais mal le linge ou quand je faisais une bêtise, il se mettait en colère, il me donnait des gifles et des coups de pieds ! » On atteint le summum quand le père saisit son fils par les pieds, le suspend au-dessus du vide, depuis le balcon, et menace de le laisser tomber s'il n'arrête pas de bouder. « Putain de merde, tu fais chier, je ne veux plus te voir sale con ! », lance le père à son gamin.
« Il m'a dit de ne rien dire, sinon je finirais en prison », raconte le petit.
Le prévenu écoute en silence ces accusations. Reconnaît avoir eu des coups de colère : « J'ai eu des propos excessifs. Je l'ai giflé deux fois, je l'ai bousculé et l'ai attrapé par le bas du pantalon. » Le jeune père avance une explication à son comportement : « Je pense que j'ai voulu me venger de sa maman. » Le vice procureur Henri Bec requiert 18 mois de prison, dont six mois ferme : « Ces faits sont parfaitement intolérables ! Même s'il y a un conflit entre les parents, ce n'est pas sur un enfant de 8 ans qu'on les règle ! Sa dernière condamnation pour abandon de famille était assortie d'une mise à l'épreuve de trois ans et pendant ce temps il se permet d'effectuer ces actes sur son fils ! » M e Andreu s'épanche sur le contexte du conflit : « A 21 ans, il épouse la mère de son fils parce qu'elle était enceinte, ils divorcent quatre mois après la naissance. Les rancoeurs ont commencé ; elle veut garder son bébé pour elle seule, coupe les contacts ; il a renoué avec son fils il n'y a pas longtemps, l'a visité à Saint-Etienne ; il regrette vraiment et s'en veut, il n'a pas d'antécédents de violences. » Le tribunal a condamné le prévenu à six mois d'emprisonnement.

Compte-rendu d'audience Annick KOSCIELNIAK

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inexcusable, ce type de comportement...

mais on peut chercher à mieux comprendre et pour cela il faut opérer un petit calcul à la Scherlock Holmes :

- à 21 ans il épouse la mère de son fils qui a aujourd'hui huit ans.
(enfant septennal)
vu que le fils a huit ans, les faits concordent avec la situation en période critique septennale suivante, celle des 28 ans...

la période critique septennale est une "période d'exception".
le jour critique émotionnel aussi, d'ailleurs... jour critique émotionnel ? (jour de colère)

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