samedi 7 novembre 2009

drame conjugal

Dix-sept ans de réclusion pour un crime de déraison
Article posté par Stéphane Bourgoin le Samedi 7 novembre 2009
Librairie 3ème oeil.

" Christophe Rosier a été reconnu coupable du meurtre de sa concubine, Angélique Crégut. L'avocat général avait requis 25 années de réclusion à son encontre

Etait ce dû à la présence de sa famille, venue du département du Cher ? Ou à celle, plus intimidante encore, de l'entourage de la victime, qui occupait les premiers bancs réservés aux parties civiles et à laquelle il n'a pas adressé un mot ? Ou encore à sa personnalité effacée, voire falote ?

Toujours est-il que, comparaissant pour le meurtre de sa compagne, Angélique Crégut, tuée à 29 ans d'un coup de fusil de chasse dans la maison du couple, à Bords, le 11 novembre 2007, Christophe Rosier a passé la majeure partie des deux jours d'audience assis dans son box, replié sur lui-même, regardant ses pieds.

« Descente aux enfers »

Sur la base de ces allégations déjà formulées à de nombreuses reprises - « Je n'ai jamais voulu la tuer » - son avocat, Me Philippe Callaud, du barreau de Saintes, a tenté en vain d'ajouter une question subsidiaire tendant à requalifier les faits en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

« Quel gâchis pour les deux familles ! », s'est exclamé Me Méhana Mouhou, du barreau de Rouen, l'avocat des cinq parties civiles (parents, frère, soeur et grand-mère de la victime) originaires du Pays rochefortais, en débutant sa plaidoirie. Avant de s'attarder sur les conséquences vécues aujourd'hui pour les proches de la victime : « Il n'y a plus de réunions de familles, mais que des réunions de larmes ». Enfin, il est revenu sur la « descente aux enfers vécue par Angélique : elle prend 20 kg en un an et demi, elle sombre dans la dépression. Ne restait plus que son caractère à cette fille gentille, aimante et sincère ».

Convaincu par aucune des raisons avancées par Rosier pour expliquer ce drame - 1,37 g d'alcool par litre de sang, énervement à cause du chien ou frustration de se voir refuser une relation sexuelle -, Me Mouhou a estimé que cet acte avait été « mûri, réfléchi, prémédité ».

« Qu'il n'ait pas trouvé les explications à son geste n'enlève rien à l'intention de tuer », a ensuite soutenu l'avocat général, Soraya Ahras, avant de tempêter : « Depuis quand des frustrations domestiques constituent un permis de tuer ? Il l'a supprimé car elle incarnait, à ce moment-là, son impuissance », a-t-elle tonné avant de requérir 25 années de réclusion.

« Ils ne partageaient rien »

Une peine trop lourde pour Me Callaud, qui a plaidé des circonstances atténuantes, rééditant ses doutes sur « l'intention de tuer » d'un accusé en invoquant le rapport du psychologue qui le décrivait « souffrant d'immaturité psychoaffective ».

Comme en écho au sentiment de l'avocat général, qui avait souligné plus tôt que « ce n'était pas un crime passionnel, mais de l'antipassion », Me Callaud l'a qualifié « de crime de la déraison ». « Ces deux jeunes, qui n'avaient pas encore 30 ans, n'avaient rien en commun : ils ne partageaient pas le lit, les repas, les programmes télé. Ils n'avaient rien à faire ensemble et personne ne leur a dit. »

Au cours des toutes premières minutes de son procès, Christophe Rosier avait fait cet aveu : « On aurait dû discuter autour d'une table des problèmes du couple ». Avant d'ajouter : « Je ne sais pas trop dialoguer. Je me confie peu »."


Un article de David Briand.

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un drame de la période critique septennale et de l'absence de la faculté de discuter ensemble pour étudier et résoudre des problèmes de couple qui ne sont pas extraordinaires...

période critique septennale apparemment pour l'auteur du coup de feu, qui avait 27 ans si j'ai bien calculé et se trouvait donc à l'entrée de sa période critique septennale des 28 ans. jour critique émotionnel ? (11 novembre 2007 est un dimanche)

la victime a pris 20 kg en un an et demi et sombré dans la dépression : la période critique septennale des 28 ans conduit à déprimer, à sombrer dans la dépression, ce qui conduit à prendre des médicaments qui vont vous faire prendre des dizaines de kilos et encore de ce fait accentuer la dépression et la difficulté d'en resortir : un véritable cercle vicieux que l'on interrompt en tenant compte de la période critique septennale qui peut engendrer une dépression septennale qui est une "dépression naturelle à durée limitée"...


- il faudrait apprendre aux gens à discuter ensemble
- il faudrait dédramatiser des relations de couple qui se détériorent ou ne fonctionnent plus quasi "naturellement"
- il faudrait ne pas proposer de médicaments qui vont enfoncer les personnes en leur faisant prendre quasi définitivement des dizaines de kilos en un temps record
- il faudrait enseigner comment fonctionnent les période critiques septennales : ici la situation aurait dû être prise dès le début des problèmes, avec l'arrivée de la période critique septennale de la victime, lorsqu'elle a eu 27 ans et demi.
- virer les fusils car ils sont faits pour qu'on s'en serve
- s'attaquer aux problèmes d'alcoolisme qui une bonne partie de leur origine dans le mal-être ou le "pas savoir-faire"

7 commentaires:

daysie a dit…

Voilà en vrai la victime agée de trente ans et 5 mois,n'était pas sous médicaments , la seule chose sur laquelle je suis d'accord c'est retirer les armes.Il faudrait ce renseigner avant de dire des co... ,et parler plutôt des salopards qui maltraitent les femmes et finissent par les détruire,les violer les tuer,celui là avait déjà menacer son ex si le silence était rompu, le drame ne serait pas arrive merci d'avance la mère de la victime (et comment faire de la numérologie avec des bases de chiffre fausses)

geispe a dit…

bonjour !
je ne fais pas de la numérologie, je dis simplement qu'une personne qui a des problèmes psychologiques et de violence - peut devenir violente plus encore lorsqu'elle a entre 27 ans et demi (moment du pic à risque) et 29 ans, et qu'un passage à l'acte dramatique peut avoir lieu le jour ou elle est née. non pas parce que c'est de la numérologie mais un cycle psychique qui revient toujours ce jour là et sur lequel je travaille depuis vingt ans.
si vous voulez faire avancer les choses, passez-moi la date de naissance de Christophe Rosier ou dites moi s'il est né un dimanche ou un lundi si c'est arrivé le soir.
pour le reste je suis désolé si j'ai faux : je ne dispose dans mes recherches que des communiqués de presse. vous pouvez-aussi par mail :geissepeter@online.fr.
merci.

Unknown a dit…

Trop fort Mr Geipse..Celle la on me l'avait jamais encore sortie. Essayer de trouver une excuse à un acte aussi odieux en se basant sur rien a part des chiffre et des dates c'est quand meme fantastique.
Que ne resolvez vous pas tous les problemes existentiels grace a votre methode et vos etudes.
Si un jour un tel drame arrive dans votre entourage ( ce que je ne vous souhaite jamais croyez moi)
pensez vous que la 1ere chose qui vous viendra a l'esprit c'est de connaitre les informations sur la date de naissance.
Faudrait arreter de trouver des explications mystiques a tout ce qui arrive.
Un fait est present et qu'il soit né n'importe quel jour ou date n'y change rien et n'excuse en aucun cas ce geste c'est un assassin c'est tout .
C'est trop facile ce genre de propos.
C'est vrai que dans nos societes on fait plus attention desormais aux bourreaux qu'aux victimes en essayant de les deculpabiliser.
Arretez un peu ce genre de commentaire sur de tels actes c'est degradant pour les proches des victimes.
Patrick oncle et parrain de la victime

geispe a dit…

je comprends votre réaction en tant que victime et suis désolé si j'ai pu vous affecter avec ma façon de voir les choses. ce n'est pas la première fois que l'on me reproche de trouver des excuses aux criminels.
mais ce n'est vraiment pas çà : j'essaie de démontrer que l'on connaît à l'avance les jours où l'on peut devenir criminel et faire des victimes et que cela pourrait éviter qu'on ne le devienne et qu'il y ait des victimes. je suis d'avis que l'on peut agir en amont, avant un drame.
si vous préférez que mon post soit supprimé dites-le moi.

geispe a dit…

le 25 Novembre est la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et une conférence à ce sujet se tient à Genève : je viens d'ailleurs de leur demander de s'intéresser aux cycles émotionnels humains dont je m'occupe.

Unknown a dit…

non je ne souhaite pas personellement que vous eliminiez votre post.
Toute personne est maitre ces idées ce sont les lois de la republique et je suis contre la censure en tout genre.
Ce qui me chagrine c'est le fait que l'on puisse prevoir de tels actes et si cela etait le cas pouvoir rien faire pour les en empecher.
Je vous respecte en tant que chercheur mais comprenez vous ce que la famille et les proches peuvent ressentir a de tels propos.
Effectivement cela pourrait etre simplifie d'apres votre theorie il suffirait de recenser toutes les naissances portant prejudices dans le un futur pour empecher tout actes malveillants.
Serais ce la fin de crimes et atrocites commises je n'en suis pas du tout convaincu

geispe a dit…

ce n'est pas du tout comme çà que je l'avais vu : je pense plutôt au fait que les spécialistes de la santé (tous les psys p.ex.) mais aussi les individus eux-mêmes découvrent cet effet de notre psychisme et puissent en tenir compte dans leurs soins, et nous mêmes dans notre éducation...
c'est peut-être utopique, mais le changement vers quelque chose de meilleur ne peut venir que de l'humain lui-même, individuellement surtout... mais il faut pour cela que nous comprenions comment nous fonctionnons... mais... je vais peut-être songer à écrire un mot d'explication à ce sujet...