Europe1 :
"Un drame du voisinage" au Raincy
Un homme a tué par balles quatre personnes de son voisinage dont une femme enceinte au Raincy dans la nuit de vendredi à samedi.
Un homme de 55 ans a tué par balles quatre personnes de son voisinage dont une femme enceinte, dans la nuit de vendredi à samedi, au Raincy en Seine-Saint-Denis. Il a ensuite retourné son arme contre lui et s'est tiré une balle dans le cœur avant l'intervention de la police.
Le drame, dont l'origine serait liée à un conflit de voisinage, s'est produit peu avant minuit dans cette commune située au nord de Paris. D'après les enquêteurs, le meurtrier a été excédé par le bruit que faisaient ses voisins. Il serait donc venu leur signifié qu'ils faisaient trop de bruit. L'homme qui lui a ouvert la porte a été tué de quatre balles, la femme enceinte a été touchée à deux reprises. Les deux autres victimes, un couple d'amis, ont reçu chacun une balle dans la tête. Deux fillettes âgées de huit et neuf ans environ ont été retrouvées vivantes dans l'appartement, elles n'ont pas été touchées.
"Ce n’est pas un drame de l’insécurité s’est un drame du voisinage", estime Eric Raoult, maire UMP du Raincy. "Ça nous émeut tous", confie-t-il :
Une quinzaine de douilles auraient été retrouvées sur place et l'homme était connu du voisinage pour être irascible. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
L'auteur présumé aurait déjà eu, selon le parquet, plusieurs autres différends liés au bruit avec les mêmes voisins. Plusieurs mains courantes avaient été déposées par les deux parties depuis juillet, dans ce quartier, par ailleurs très calme, situé dans une commune riche de Seine-Saint-Denis.
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"drame du voisinage" dont j'avais déjà parlé, et probablement - il faudrait connaître les détails (données de naissance auteur et victimes et chronologie) pour en être sûr - drame des cycles...
l'auteur des coups de feu se trouve à l'entrée de sa période critique septennale des 56 ans (ou pas loin : on entre dans cette période à 55 ans et demi - et c'est là un moment "pic à risque". il y a peut-être eu jour critique émotionnel pour "faire déborder le vase" mais ce n'est pas indispensable : le moment de l'entrée dans la période critique est suffisamment critique et peut déclencher un coup de folie chez certaines personnes. c'est un moment qui dans certaines conditions est un "moment explosif". il peut l'être contre soi (risque de suicide) ou contre l'autre (agressivité). là nous avons d'ailleurs les deux.
l'autre élément ce sont les cycles chez les victimes :
Cet homme de 55 ans a tué quatre personnes âgés de 27, 28, 47 et 48 ans, avant de se suicider.
27 ans est - comme pour les 55 ans décrits ci-dessus - le moment de l'entrée à 27 ans et demi, dans la période critique septennale des 28 ans.
28 ans : nous sommes en pleine période critique septennale
48 ans : comme pour 27 et 55 ans, le moment de l'arrivée de la période critique septennale des 49 ans.
47 ans : c'est la seule personne qui n'est pas dans une ppériode critique psychique. mais elle se trouve dans une année qui est aussi critique, mais physique. (année importante car équivalente de P1 = première année d'un nouveau cycle de 23 ans) le résultat est que cela peut équivaloir aux situations précédentes.
nous avons donc quatre personnes en situation critique qui ont un différend avec une cinquième personne en situation critique. on comprend alors mieux le scénario qui peut aller crescendo et devenir sanglant.
je ne parle pas de responsabilité puisque je n'y étais pas et ne connais pas les personnes, mais de mécanique des cycles, de "moteurs" présents et éventuellement impliqués au moment du drame.
le crescendo peut être causé par le fait qu'en situation critique on ne tend pas toujours à calmer le jeu, mais on peut être poussé à faire le contraire : l'un va aller chercher son fusil alors que l'autre aura tendance à faire encore plus de bruit parce que l'autre a râlé...
en dehors d'une situation septennale çà serait l'inverse ou du moins l'envie ou la réaction de crescendo ne serait pas présente ou moins présente...
si l'on prend les drames conjugaux on a souvent droit à des scénarios qui font apparaître cela :
- l'un des partenaires est en période critique : la situation peut s'envenimer au point que celui qui est en situation critique devient violent.
mais pas que dans ce sens : il arrive assez régulièrement même, que l'agresseur soit celui qui n'est pas en situation critique car la personne en situation critique "a l'art et la manière de mener l'autre và bout" jusqu'à le faire exploser. et cela peut aller jusqu'à devenir son but, même subconscient, que de mener l'autre à bout.
- les deux sont en période critique : le risque d'escalade est bien sûr important si les deux ne s'en tiennent pas à la discussion et la modération pour régler leurs problèmes...
pour mieux comprendre on pourrait dire que la situation en jour critique ou en période critique nous fait un peu l'effet de l'alcool on pourrait assimiler à une sorte d'ivresse - j'ai déjà appelé ce phénomène l'ivresse du jour ou de la période critique (c'est pour cela que certains "disjonctent" plus facilement dans ces moments là). et c'est pour cela que des personnes mêlées à un drame ou qui ont "disjoncté" disent parfois ne se souvenir de rien ou ne pas comprendre ce qui les a pris. nous avons tendance à être désinhibés ce qui va nous rendre plus facilement entreprenants et provocateurs...
ce mécanisme est fait pour cela puisque dans de bonnes conditions c'est un moteur qui nous fait avancer. mais il y a aussi de moins bonnes voire mauvaises conditions ou circonstances et çà peut alors déboucher sur un drame.
un élément qui peut venir s'ajouter est l'alcool, qui va encore accentuer l'ivresse de la période critique... cercle vicieux qui s'auto-entretien : on a envie de boire plus dans ces moments là...
mais attention, la plupart des jours et périodes critiques sont parfaitement assumés, et la description dont je parle ci-dessus est en quelque sorte un écart caractéristique. en tenir compte permet d'expliquer certains comportements mais doit aussi aider à les prévenir.
édit 14/10 :
je trouve :
"Avant le drame de vendredi, Claude Bertin avait déposé trois mains courantes pour se plaindre du bruit de ses voisins. La dernière remontait au week-end précédent son passage à l’acte."
il pourrait être intéressant de comparer les dates de ces mains courantes avec les cycles de toutes les personnes impliquées afin de vérifier la présence éventuelle du jour critique émotionnel...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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