dimanche 18 octobre 2009

contagion

SKCenter :
Une enveloppe suspecte provoque des malaises en série dans une gendarmerie

LOIRE-ATLANTIQUE - Un gendarme puis trois pompiers se sont sentis mal...

Une enveloppe suspecte ouverte ce mardi dans la brigade de gendarmerie de La Meilleraye-de-Bretagne (nord de la Loire-Atlantique) a provoqué des malaises en série, a indiqué la gendarmerie.

Un gendarme a ouvert en premier l'enveloppe reçue au courrier et a fait un malaise avec tachycardie. Trois pompiers venus à son secours ont eux-aussi été pris de malaises à proximité de l'enveloppe, a indiqué le chef d'escadron Christophe Hervé, officier communication des Pays de la Loire.

Zone sécurisée


Les quatre hommes, hors de danger, ont récupéré en une demi-heure.

Une unité spécialisée des pompiers est intervenue sur place pour sécuriser la zone. Une autre unité, spécialisée dans les risques chimiques de la Sécurité civile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), a été chargée de l'analyse de l'enveloppe.

Source : 20 Miniutes

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Le mystère est (presque) levé

Mardi dernier, l'événement avait suscité beaucoup d'émoi autour de la gendarmerie de La Meilleraye. Photos archives Jérôme Jolivet

Ni lui ni les gendarmes ne s'expliquent encore comment ce courrier a pu provoquer des malaises.


Le courrier n'a sans doute jamais été « piégé ». Trois jours après qu'un gendarme et trois pompiers ont été incommodés par une lettre déposée à la gendarmerie de La Meilleraye-de-Bretagne mardi , les militaires peuvent maintenant souffler : a priori, personne n'a jamais voulu leur faire de mal. « Tout cela ne serait pas intentionnel », indiquait hier soir un enquêteur. « Il pourrait finalement s'agir d'une malheureuse coïncidence... »

« Plein de bonnes intentions »

Explications : un homme a été interpellé vendredi. C'est un jeune pasteur, d'origine congolaise, qui posséderait un local à Saint-Herblain. Les enquêteurs ont retrouvé sa trace grâce au tract contenu dans l'enveloppe. Invitant à « une réunion de partage qui devait se tenir samedi (soit hier) dans le coin », il avait été très largement distribué dans le secteur. « L'homme qui l'a déposé appartient à un courant qui se situe à mi-chemin entre les Évangélistes et les témoins de Jéhovah », commentait hier un gendarme. « Seulement, il soutient qu'il était plein de bonnes intentions et il ne s'explique pas comment cette lettre a pu avoir de telles conséquences... » Les gendarmes non plus. Du moins pour l'instant. En attendant, ils pensent l'homme sincère. Ont « du mal à croire » que le pasteur ait pu leur mentir. D'autant qu'en perquisitions, les enquêteurs n'ont pas retrouvé l'ombre d'un produit chimique. Bref, tout un lot d'indices les conforte dans l'idée que « cet homme ne voulait pas ce qui est arrivé ».

« On ne comprend toujours pas »

« Maintenant, il va falloir établir ce qui a pu arriver. Parce que pour l'instant, on ne comprend toujours pas vraiment », expliquait hier un proche de l'affaire. « On se demande si ce ne peut pas être dû à un mélange malheureux, qui ne serait pas de son fait. Ce genre de choses peut se produire quand deux mauvais produits entrent en contact. »

Le pasteur était toujours en garde à vue hier soir. Mais il devait être relâché dans la soirée. Sans autre forme de poursuite. En attendant, les tracts n'ont finalement servi à rien. La réunion, qui devait se tenir hier, n'a pas eu lieu. Normal... L'homme était chez les gendarmes.

Source : Presse Océan



Les scellés étaient hier en cours d'analyse, dont une imprimante, qui aurait servi à éditer les tracts.

La cartouche à injection contenait-elle un produit dangereux ? L'encre, dont la feuille de papier était fortement imbibée, aurait-elle mal séché, provoquant ainsi un phénomène de fermentation, et par conséquent, à l'ouverture du courrier, dégageant de fortes émanations ?

Au lendemain des événements, on avançait que le produit volatil et irritant contenu dans la lettre pouvait être un dérivé de gaz lacrymogène.

Source : Ouest France

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on pourrait aussi vérifier la situation des cycles du premier gendarme qui a ouvert l'enveloppe, pour voir s'il se trouvait dans un "jour malaise". (P 1, P6/7, P12, P18/19 ou moins probable E)
voir ensuite la situation des suivants si l'on trouve quelque chose d'analogue.
ne pas écarter non plus un "stress contagieux"...

accessoirement : âge du pasteur ? (les vocations de ce type arrivent ou prennent de l'ampleur en période septennale)

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