jeudi 17 septembre 2009

"peut mieux faire"

SKCenter :
Un condamné à mort a passé deux heures dans la chambre d'exécution dans l'Ohio mardi sans que l'équipe d'exécution parvienne à trouver une veine utilisable pour lui administrer l'injection mortelle, a-t-on appris mercredi auprès des autorités pénitentiaires.
L'injection mortelle échoue: le condamné a une semaine de sursis.

Mardi 14h00: après avoir appris que son dernier appel avait été rejeté, Romell Broom, un Noir de 53 ans, condamné à mort pour l'enlèvement, le viol et le meurtre d'une adolescente en 1984, franchit la porte de sa cellule vers la chambre d'exécution.

Sous le regard de quatre journalistes et de trois membres de la famille de la victime, "l'équipe d'exécution a commencé à préparer le détenu en essayant de trouver des points pour administrer l'injection mortelle", a expliqué à l'AFP Julie Walburn, porte-parole des autorités pénitentiaires de l'Ohio.

"Ils ont plusieurs fois trouvé des points mais quand une solution saline était diffusée pour les tester, ils devenaient inutilisables", a-t-elle poursuivi, en précisant que l'équipe avait recherché des veines dans "les deux bras et au moins une jambe". A 16H00, le gouverneur de l'Etat, saisi, a ordonné un sursis de sept jours et M. Broom a été ramené dans sa cellule, a-t-elle ajouté.

Selon les journalistes qui assistaient à l'exécution, l'homme a semblé à un moment sangloter et son corps se soulever pendant la procédure, des signes de souffrance sur lesquelles Mme Walburn a refusé de s'exprimer. D'après elle néanmoins, le condamné s'est montré "très coopératif et respectueux de l'équipe d'exécution". "Il a essayé de les aider à trouver un point d'accès, il leur pointait du doigt des endroits qu'il pensait être des veines utilisables".

La procédure d'injection mortelle de l'Ohio a déjà fait l'objet de critiques à plusieurs reprises. Depuis 2006, deux détenus ont dû attendre plus d'une heure que l'équipe trouve un veine dans laquelle introduire les trois produits conduisant à la mort: un sédatif, un produit paralysant les muscles et un autre arrêtant le coeur. Mais, selon des spécialistes, un seul détenu à ce jour est retourné vivant dans sa cellule aux Etats-Unis, et c'était en 1946.

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moche, tout çà... et en plus, un simple petit calcul montre que l'intéressé était, en 1984 dans sa période critique septennale des 28 ans... or çà se soigne... à l'avance...

l'intéressé est du 4 juin 1956 et aurait commis ses crimes le 21 septembre 1984 et les 6 et 18 décembre 1984 : (avec réserves car document en anglais et je ne suis pas super-traducteur)
http://www.drc.state.oh.us/public/Broom%20Clemency%20Supp.pdf

en septembre il a 28 ans et 4 mois et voici sa situation les jours en question :
21/09/1984 est un jour neutre
6/12/1984 : veille de jour critique physique P18.
18/12/1984 : lendemain de critique émotionnel E8 et jour critique physique P6.
(les jours critiques - physiques (P) et émotionnels (E) - sont jours de pulsions/désinhibition ; la période critique septennale aussi.)

Décembre 1984 (4/06/1956)
Sa 1 P(12)
Di 2
Lu 3 E(22)
Ma 4
Me 5 I(17)
Je 6
Ve 7 P(18)
Sa 8 P(19)
Di 9
Lu 10 E(1)
Ma 11
Me 12
Je 13 P(1)
Ve 14 I(26)
Sa 15
Di 16
Lu 17 E(8)
Ma 18 P(6)
Me 19 P(7)

Je 20

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