mercredi 30 septembre 2009

kidnapping

Figaro :
La joggeuse kidnappée en forêt reste introuvable
Christophe Cornevin

Déjà condamné pour viol, son ravisseur présumé a été surveillé jusqu'en novembre dernier.

La disparition de Marie-Christine Hodeau, menacée d'un couteau et kidnappée dans le coffre d'une voiture lundi matin lors de son jogging près de Milly-la-Forêt (Essonne), pourrait relancer la polémique sur le suivi des criminels sexuels. Les antécédents judiciaires de son ravisseur présumé, interpellé non loin, à Échilleuses, et placé en garde à vue prolongée, sont éloquents : avec un mode opératoire étrangement similaire, cet homme de 47 ans avait bâillonné, kidnappé et violé une fillette de 13 ans le 1er octobre 2000. Agissant déjà sous la menace d'une arme blanche et près de la commune d'Échilleuses, il avait embarqué sa victime à bord de son véhicule puis dans une forêt voisine. Interpellé deux jours plus tard, il avait été condamné le 18 juin 2002 à onze ans de réclusion. Au procès, les experts n'avaient remarqué «aucune anomalie mentale ou psychique de dimension psychiatrique aliénante». En revanche, ils avaient noté une «dépendance à l'alcool» entraînant un «penchant sexuel agressif inapproprié». Placé en liberté conditionnelle pour «bonne conduite» le 5 mars 2007, il a fait l'objet d'un contrôle judiciaire strict accompagné d'une obligation de soins liés à ses problèmes d'alcool. Depuis la fin de sa peine le 21 novembre dernier, il était enfin exonéré de tout contrôle…

2 minutes 17 secondes

L'ex-violeur a-t-il rechuté ? Lundi, à 9 h 10, Marie-Christine Hodeau a en tout cas été enfermée de force dans le coffre d'une Peugeot 106 grise immatriculée à Paris depuis lequel elle a donné l'alerte en composant police-secours avec son mobile. Son appel, traité d'abord par un gendarme du central d'Évry, puis basculé vers la brigade de Milly-la-Forêt où elle répétait la même histoire, a duré 2 minutes 17 secondes avant d'être soudain interrompu. «En écoutant la bande, il semble à cet instant que le conducteur ait arrêté le moteur puis ouvert le coffre avant que le silence se fasse…», décryptait hier le procureur adjoint d'Évry, Michel Lernoult. L'ex-violeur, interpellé peu après dans une longère d'Échilleuses où il est gardien en compagnie de sa femme, a été vu par un témoin au volant de la 106 une heure avant l'appel. Le véhicule, dont lui seul avait les clés, a par ailleurs été filmé par la caméra de vidéosurveillance d'un supermarché au moment des faits. En dépit de ces éléments, il persistait à nier hier tandis que 200 gendarmes continuaient à battre la forêt.

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je m'étais posé des questions au sujet de la jeune femme qui, si elle à 42 ans se trouve en pleine période critique septennale... (il est des personnes qui peuvent affabuler dans ces moments là, car ce peut être une période de perturbations)
mais le fait qu'elle cite le numéro d'immatriculation d'un véhicule que l'on retrouve ensuite avec un ancien condamné est très inquiétant...

et si les données sont justes, du fait qu'un individu ait commis un enlèvement et un viol le 1er octobre 2000 à peu près dans les mêmes conditions, (c'est un dimanche) et que la jeune femme ait disparu un lundi matin, on peut faire un rapprochement dans la mesure où s'il y a récidive suite à des pulsions, celle-ci a tendance à arriver le même jour de la semaine.
un graphique daté du 1/10/2000 montre pour dimanche 27 et lundi 28/09/2009 un jour critique (jour de pulsions)


Ve 25
Sa 26
Di 27 P(18) E(8) I(17)
Lu 28 P(19)

Ma 29

un autre élément peut être constitué par la date très voisine du passage à l'acte. cela pourrait signifier que l'individu n'est peut-être pas loin de son anniversaire. car là aussi peuvent surgir les mêmes pulsions... à peu près au même moment...(1/10/2000 et 28/09/2009)...

et enfin la 47 ème année de vie est elle aussi une année critique (cycle physique sextennal selon moi) mais nous sommes dans la 48ème année en fait si l'intéressé a 47 ans.

tout ceci toujours avec prudence et toutes les réserves que cela implique face à une situation dramatique... puisque c'est à condition que les dates soient justes, et aussi que ne soit pas oubliée la présomption d'innocence d'une personne... et ce n'est qu'une tentative d'interprétation - d'après mon expérience - mais elle peut aussi être faussée par suite de coïncidences...

les dates de naissance respectives permettraient d'en savoir un peu plus : un jour critique émotionnel peut être jour d'affabulation, mais jour critique physique et un jour critique émotionnel sont aussi des jours de pulsions pouvant mener à un passage à l'acte criminel...

édit : France Inter vient de préciser que le suspect a avoué avoir tué la jeune femme... aïe la récidive !

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