Vingt-neuf enfants tués en France en 2009 après une séparation de leurs parents
" Depuis le début de l’année en France, vingt-neuf enfants ont été tués par un de leurs parents dans le cadre d’une séparation. Des drames souvent passés sous silence.
Si l'enfant est souvent l’enjeu d’une séparation, il peut malheureusement en être aussi la victime. Ces « drames familiaux » dans lesquels un père ou une mère se mue en meurtrier de son propre enfant sont à la fois inclassables et dérangeants. Pas de statistiques, pas d’explications, juste une douleur terrible pour celui ou celle qui reste.
« La mort d’un enfant est déjà inacceptable en soi. Mais la peine est encore plus profonde quand cette mort est donnée par l’un des parents. Pour la mère ou le père qui reste, il n’y a plus que la douleur et souvent la culpabilité », explique Me Martine Moscovici, avocate de deux femmes qui ont perdu ainsi leurs enfants.
Prévention impossible
Ces drames se jouent souvent pendant la séparation ou dans les premières semaines qui suivent le divorce. Ce sont aussi le plus souvent les pères qui endossent les habits du meurtrier. Parfois parce qu’ils vivent mal d’être séparés de leurs enfants, qu’ils n’acceptent pas l’idée que ceux-ci puissent un jour être élevés par un autre père, ou parfois parce que le divorce les a plongés dans une situation financière et professionnelle difficile qui les déstabilise.
« Notre rôle en tant qu’avocat nous appelle à une extrême vigilance lorsque nous sommes dans un divorce conflictuel. Il faut chercher à apaiser et être très attentif à tous les signes, comme par exemple une violence verbale excessive d’un conjoint par rapport à l’autre. Avec toujours une priorité : les enfants ne doivent pas pâtir du conflit entre leurs parents », ajoute Me Moscovici.
Les signes avant-coureurs de ces drames sont malheureusement rarement perceptibles. « Les pères qui tuent aimaient leurs enfants. C’est un coup de folie. Il n’y a pas de prévention contre ça, ajoute un magistrat. Ils veulent aussi parfois se venger en tuant ce qu’il y a de plus précieux pour le conjoint. C’est une façon de le condamner à vie à la douleur ». Le bouleversant témoignage de Céline Falco le confirme. Ces drames familiaux détruisent tout. « On ne peut jamais se reconstruire vraiment », conclut M e Moscovici.
Vingt-neuf crimes depuis le début de l’année
Les drames de la séparation laissent leurs morts dans l’ombre. Aucune statistique officielle ne les recense. En compilant différentes sources documentaires (archives, agences, Internet…), LE PARISIEN a établi le nombre d’enfants victimes depuis le début de l’année 2009 à au moins 29. Voici quelques-unes de ces tragiques affaires.
3 et 24 août, île de la Réunion. Dans la nuit du 24, à Saint-Joseph, un homme de 55 ans tue trois de ses enfants de 5, 6 et 17 ans, blesse grièvement son ex-épouse ainsi qu’un quatrième enfant avant de se donner la mort. Retraité des douanes, il n’aurait pas supporté la rupture avec sa femme. Le 3, les corps carbonisés d’un Hollandais de 47 ans et de son bébé de 7 mois sont retrouvés dans une voiture. Ce père devait ramener la petite, dont il avait la garde le week-end, chez son ancienne compagne réunionnaise.
17 juin, Rouen (Seine-Maritime). Séparée de son compagnon depuis quelques semaines, une jeune femme de 25 ans, maman d’un garçon de 2 ans, loue une chambre dans un hôtel du centre-ville. Dans la soirée, elle noie son enfant dans la baignoire avant de tenter, en vain, de mettre fin à ses jours. Ses SMS inquiètent ses amies, qui donnent l’alerte.
Les secours retrouvent le corps sans vie du garçonnet, aux côtés de sa mère, inconsciente.
3 juin, Saint-Herblain (Loire-Atlantique). Un homme de 71 ans se pend après avoir tué son fils de 10 ans. Séparé depuis plusieurs années, il ne supportait pas de ne voir son enfant qu’une semaine sur deux.
27 mai, La Trétoire (Seine-et-Marne). Une mère tue ses trois enfants de 3, 6 et 7 ans, avant d’allumer un incendie et de se donner la mort. Dans une lettre à une amie, elle explique que le père s’apprêtait à annoncer leur prochaine séparation aux enfants.
1er janvier, Le Haillan (Gironde). Les corps sans vie d’une femme de 38 ans et de ses trois filles de 3 mois, 9 et 16 ans sont retrouvés dans l’appartement d’une résidence HLM. Seul un petit garçon de 7 ans, en vacances chez son oncle, a échappé à la mort. La mère, qui entretenait des relations houleuses avec le père du nourrisson, a tué ses enfants avant de se suicider."
Un article de Damien Delseny avec P.É. et N.J.
Source : LE PARISIEN.FR
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si on dispose souvent de l'élément "âge" on ne peut pratiquement jamais vérifier l'élément "jour critique émotionnel" qui est au moins aussi important, sinon plus puisqu'il régit un moment précis.
l'observation de l'âge permet de vérifier si la personne se trouve dans une période critique septennale (période pouvant être de grave dépression et tendances destructrices et suicidaires).
le jour critique émotionnel est aussi un élément déclencheur de passage à l'acte.
il s'agit d'un jour hebdomadaire de pulsions/désinhibition : dans une situation à risque c'est ce jour là plus qu'un autre qui va "faire déborder le vase".
ce jour est différent des autres dans la mesure où s'agissant d'un cycle de pulsions hebdomadaires nous allons être dans un "état particulier" : c'est notre jour de dépression et de colère. parallèlement ce sera un jour où cet effet de dépression/colère va être accompagné d'une désinhibition qui peut alors conduire à un passage à l'acte plus facilement et avec plus de probabilité qu'un autre jour.
c'est aussi pour cette raison un "jour préférentiel" pour les suicides et tentatives.
ce serait assez simple à vérifier car s'agissant d'un cycle de nos émotions de sept jours qui démarre le jour de notre naissance et fonctionne de manière régulière, notre "jour critique émotionnel" est alors toujours le jour où nous sommes nés.
par exemple une personne née le mardi passera à l'acte de préférence le mardi.
et ci cela est vérifié... on doit pouvoir faire une forme de prévention, le "jour critique émotionnel" étant connu et définitif.
la prévention peut aussi se faire à un autre niveau encore, largement en amont : la période critique septennale est à mon avis majoritairement présente et en cause lorsque surgissent les difficultés dans un couple, difficultés qui se terminent parfois par une séparation...
l'entrée dans une période critique septennale par l'un des partenaires d'un couple, voire parfois les deux s'il y a compatibilité, peut avoir pour conséquence une sorte de "changement de personnalité" et du coup on ne se supporte plus, voire on peut devenir "méchant"... souvent l'espace d'une durée déterminée qui est celle du passage dans la période critique (une année ou deux)...
la prise en compte du phénomène permettrait parfois d'éviter des séparations et des drames de la séparation...
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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