mercredi 26 août 2009

infanticide et suicide

au sujet de ce drame qui a traumatisé toute La Réunion je découvre (SKCenter) des données qui m'intéressent beaucoup... et qui - pour moi en tous cas - expliquent :

- “Nono” est né le 21 septembre 1958 dans le quartier du Butor,
- la maman a 42 ans

Antoine Volry n'a donc pas 55 ans comme précisé initialement mais - si la donnée est juste - aurait eu 51 ans en septembre prochain. cette date permet de regarder la situation de la personne le jour du drame (la nuit de dimanche à lundi) :

août 2009
Ve 21
Sa 22
Di 23 E(8)
Lu 24

et il s'agit effectivement d'un jour critique émotionnel dimanche "jour des explosions"... le jour critique émotionnel est pour cela aussi le jour du suicide.

le second élément est le fait - que je regarde aussi si je peux - l'épouse se trouve en période critique septennale. c'est un élément qui peut contribuer à accentuer les problèmes dans un couple, et en tous cas n'arrange pas une séparation.

- une naissance le 21 septembre 1958 signifie que l'intéressé aurait eu 51 ans le 21 septembre prochain : or je sait aussi que la tension monte à l'approche d'une date anniversaire.

et enfin... certainement à l'origine des problèmes ayant débouché sur une séparation, le fait que l'intéressé soit passé par sa période critique septennale des 49 ans de 48 ans et demi à 50 ans : soit de avril 2007 à septembre 2008. et la séparation qui s'en suit ne fait qu'aggraver les choses.

la compatibilité entre les deux époux fait que leurs deux périodes critiques septennales se succèdent : le mari est d'abord dans une période à risque, puis l'épouse... et il n'est pas impossible que les deux périodes se chevauchent durant un laps de temps.

ces aspects semblent ressortir de ces alinéas :

"Depuis leur retour de métropole, rien ne va plus entre Christine et Antoine. Le couple se déchire sous les yeux de leurs quatre enfants. La mère de famille décrit son époux comme quelqu’un de violent. Il y a un an, elle décide de rompre. L’ancien postier, affecté au centre de tri du Chaudron, prend la séparation comme un échec cuisant. Le divorce est prononcé et la garde des enfants partagée. Sur le plan professionnel, Antoine Volry subit également un revers. Il se dit victime de harcèlement. Ou bien le prétend-il, pour cacher une dépression plus profonde ? Toujours est-il qu’il bénéficie d’un arrêt de maladie. Vivant seul dans sa grande maison, il s’installe dans une dépendance située au fond de la cour et laisse le reste à deux locataires. Pour les enfants, les parents restent en contact."
....
Au début des années 90, “Nono” regagne son île natale. Il est affecté au centre de tri du Chaudron. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Christine Morel. Le couple se met en concubinage. De leur union naissent quatre enfants. En 2006, Jules-Antoine Vaulry fait l’acquisition de la coquette case de la rue Emile-Hoarau. Toute la famille s’y installe. Le bonheur est de courte durée. Les disputes se multiplient et le couple bat de l’aile. Il y a environ un an, Christine quitte le domicile conjugal avec ses enfants. Jules-Antoine Vaulry se retrouve seul dans sa grande maison. Il s’installe dans une dépendance située au fond de la cour et loue chacun des deux niveaux du pavillon."

il s'agit donc probablement d'un drame où le point de départ est l'entrée dans la période critique septennale de l'auteur : s'en suit des problèmes de couple et la séparation. puis arrive le drame, un jour de tension explosive le dimanche - les natifs du dimanche sont particulièrement mal lotis voir mes posts à ce sujet (le dimanche - jour où l'on se retrouve en famille - sera toujours leur "jour de colère".)

si l'on veut essayer de modifier le cours d'un tel scénario il faut agir loin en amont :

- savoir que le dimanche est sa vie durant un jour à risque de conflit, voire d'explosion.(c'est toujours le jour où l'on est né en raison d'un cycle des émotions de sept jours).
- savoir qu'après 48 ans peut arriver une période de grosses turbulences avec l'entrée à 48 ans et demi dans une période critique septennale. les risques sont un changement de personnalité momentané (de quelques mois à un ou même deux ans - plus si on s'enlise) qui peut entraîner une mésentente dans un couple, mésentente pouvant aller jusqu'à la séparation. (la période critique septennale est un élément très souvent sinon majoritairement présent lors d'une séparation). (le sentiment d'être harcelé au travail en est aussi un syptôme.)
si les deux personnes du couple sont conscientes de ce mécanisme on peut éviter le désastre ou on peut atténuer les effets dévastateurs d'une séparation.
- savoir (ici pour l'épouse) que l'on entre dans une période délicate après 41 ans (41 ans et demi qui est l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans).
- prise en compte du jour critique émotionnel de l'épouse, pour éviter et sortir d'éventuelles disputes.

en résumé cela revient à appliquer la règle de calcul que je cite dans l'encadré, en bas de la présente page...

édit : j'ai vu ailleurs que l'on accusait l'intéressé de préméditation du fait qu'il a écrit le même dimanche une lettre expliquant son geste. je pense cependant que tout ce qui se passe durant la journée critique du dimanche fait partie de cet état de transe dans lequel on peut se trouver et ce n'est donc pas tout à fait de la préméditation l'état de conscience étant perturbé depuis samedi soir jusqu'à dimanche soir, durée de la journée critique.

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