dimanche 2 août 2009

drame familial

LePopulaire.fr :

Depuis vendredi soir les gendarmes poursuivaient le meurtrier d'Hubert Chassoux. L'homme est tombé sur sa commune. À Sauviat.

Texte : Gilles Deville
et Julien Bigay
« Des membres de la famille de la victime se préparaient à passer à table, vendredi soir vers 22 heures, lorsqu'ils ont reçu un coup de téléphone. Nous avons entendu "il l'a tué, Tonio a tué Hubert", expliquent Lucie et Max Fossard, les patrons de l'Auberge de la Poste à Sauviat. C'est un drame pour les deux familles. »

Il est un peu plus de 8 heures, hier matin, lorsque la cabale d'Antony Dacosta se termine violemment contre les piles du pont de Sauviat. L'homme, âgé de 41 ans, vient de percuter au volant de sa 306 Peugeot rouge cet ouvrage d'art surplombant la Vige dans l'entrée de cette commune haut-viennoise en arrivant de Bourganeuf. Éjecté de l'habitacle, il n'avait semble-t-il pas bouclé sa ceinture de sécurité. D'autre part, aucune trace de frein n'est visible sur la chaussée. La scène fait penser à un suicide. Dans la Vige, en contrebas, de grosses pierres du pont montrent s'il en était besoin la violence du choc. Des pièces de la voiture se trouvent également dans l'eau.

Cet habitant de Sauviat est évacué par hélicoptère au CHU de Limoges. Il y décédera de ses blessures à son arrivée.

Pourchassé depuis la veille au soir par les gendarmes de Creuse et de Haute-Vienne, "Tonio", l'ancien arrière de l'équipe de foot de Sauviat savait qu'il n'échapperait pas à la justice. Un drame familial serait à l'origine de ce fait divers dévastateur. Depuis près d'un mois, la mère de ses deux filles âgées de 3 et 6 ans l'a quitté. Il n'apprécie pas la situation. Il décide alors de se rendre chez la maman d'Héloïse. Là, vendredi en début de soirée, Hubert Chassoux âgé de 50 ans (l'un des frères de son ex-compagne) tente de s'interposer. Un coup de feu retentit. L'homme s'écroule devant la maison familiale au lieu-dit "Les Plaines", commune de Montboucher, en Creuse, à une quinzaine de kilomètres de Sauviat.

Dès lors, son meurtrier prend la fuite. Les gendarmes le repèrent, mais en prenant des risques fous (notamment en empruntant des chemins forestiers), il parvient à les semer à quatre reprises. Hier, à l'aube, les gendarmes l'aperçoivent vers Sauviat. L'hélicoptère de la gendarmerie parti d'Egletons est également sur la brèche. L'étau se referme. On connaît la suite. À proximité de sa voiture au moins quatre balles traînent au sol. Le fugitif était toujours armé.

À Sauviat au 128 de la rue Emile Dourdet, un chien aboie dans le parc de sa maison. Les habitants de Sauviat, eux, sont sous le choc. Après ce terrible drame, deux familles sont en deuil.

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que de dégats pour une entrée dans la période critique septennale : séparation, puis massacre...
il faut répéter sans cesse que vers 41 ans et demi on peut devenir insupportable, que l'on ne va plus s'entendre, que l'on va se séparer, que l'on aura des envies de meurtre et de suicide : pris dès le début des "symptômes" çà peut éviter des drames.

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