accident

lamontagne.fr :
A20 : La fatigue en accusation du terrible accident

Terrible bilan : 5 morts, 3 blessés graves et 5 autres plus légers. Un fourgon est passé par dessus les barrières de sécurité avant de percuter 2 voitures.

Gilles Deville

Les premiers éléments de l'enquête concernant le dramatique accident qui s'est produit samedi vers 12 h 45 sur l'A 20, à hauteur de Bonnac-la-Côte, mettent en avant la possible fatigue d'un conducteur pour en expliquer les causes. Cette donnée a, du reste, été avancée assez rapidement par les enquêteurs et les témoins de l'accident, même si pour l'instant aucune certitude ne prime.

Dès samedi, sur les lieux du carambolage impliquant trois voitures (dont une est sortie indemne) et un fourgon, le colonel Langlois, commandant du groupement de gendarmerie de Limoges mettait en garde les automobilistes. « L'assoupissement au volant peut avoir des conséquences très graves. Il est impératif que les conducteurs se reposent régulièrement. Ici, à Limoges, nous nous trouvons à environ 4 heures de Paris. Ceux qui n'ont pas effectué une ou deux pauses depuis la capitale arrivent ici très fatigués ». En fait, il faudrait s'arrêter environ toutes les deux heures.

Samedi donc, des témoignages ont signalé que le chauffeur du fourgon Mercedes(circulant dans le sens Paris-Limoges) qui a traversé l'A 20 avant de percuter très violemment, en contresens, une Lexus (conduite par un Hollandais) puis une Audi (immatriculée en Seine-et-Marne), avait fait auparavant un écart important. Selon des témoins de l'accident il aurait donné un grand coup de volant alors qu'une autre voiture le doublait.

Neuf personnes d'origine portugaise se trouvaient dans ce fourgon immatriculé dans les Landes et appartenant à une société privée. Parti de la région parisienne, il se rendait au Portugal. Quatre de ses occupants sont décédés : le chauffeur (63 ans), une passagère (65 ans) et deux hommes (65 et 69 ans). De plus, toujours dans ce véhicule, deux autres femmes ont été grièvement blessées (65 et 66 ans).

Le conducteur de la Luxias (45 ans), première voiture percutée par le minibus, est décédé. Son fils âgé de 16 ans est quant à lui gravement blessé.

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on peut essayer de voir diverses choses dans ce type d'accident :

- je relève déjà que le chauffeur se trouvait en pleine période critique septennale : on est alors dans un état "différent".
- jour critique physique ? c'est le jour de fatigue et jour des accidents...
- jour critique émotionnel ? c'est le jour de colère où l'on peut donner un coup de volant lorsqu'on se fait dépasser...
les effets "jours critiques physiques ou émotionnels" sont accentués par une situation en période critique septennale.