dimanche 12 juillet 2009

pyromane

tombé sur un ancien article concernant un pyromane qui a allumé toute une série d'incendies mystérieux à Moirans la Montagne de novembre 1995 à janvier 1996 :
dans ce cas je cherche toujours à trouver la situation de l'intéressé et ici aussi, c'est... 35 ans.



Humanité.fr :
Le fils Raffin a allumé tous les feux
Le neveu d’Annie Raffin, décédée dans l’un des treize incendies survenus dans ce bourg du Jura depuis novembre dernier, devait être mis en examen hier soir. Cet ouvrier de trente-cinq ans était considéré comme un homme « sérieux et travailleur ». Hier, son mobile restait encore inconnu.

UNE affaire de famille ? Pascal Raffin a avoué avoir allumé les quatorze feux survenus à Moirans-en-Montagne, dans le Jura. L’un des incendies avait causé la mort de sa tante, Annie Raffin, et d’un pompier, Gérard David. L’homme devait être mis en examen dans la soirée d’hier par le juge d’instruction Jean-Pierre Berthet. Le Moirantin a également reconnu être à l’origine de quatre incendies à Crenans, un village situé à 3 kilomètres de Moirans. Il pourrait également être l’auteur d’un feu qui a brûlé une maison de Saint-Romain (Jura), une ferme située en face d’un pavillon où loge un membre de la famille Raffin, qui n’était pas en très bons termes avec ses voisins.

Hier, en fin d’après midi, le mobile de l’incendiaire n’avait pas encore été déterminé. La rumeur faisait état d’un différent sur un héritage. La défunte, Annie Raffin, devait en effet récupérer le pavillon de la rue des Cares qu’elle habitait mais qui appartenait en fait à une tante de la famille. Après le décès d’Annie Raffin, la maison devait revenir au frère de cette dernière, Charles Raffin, père de l’auteur des feux.

Reste à savoir si c’est bien cette histoire d’héritage qui a pu pousser Pascal Raffin à commettre ces incendies ou si un autre mobile se cache derrière ces actes. Reste aussi à établir s’il avait prémédité la mort de sa tante. Et à savoir si les autres feux n’étaient qu’une diversion pour masquer l’incendie criminel ou si l’ensemble des sinistres sont le fait d’un pyromane.

Pascal Raffin, trente-cinq ans, n’a jamais quitté le domicile familial, rue des Cares, où plusieurs feux s’étaient déclarés. Il travaillait depuis 1987 pour l’entreprise Millet, spécialisée dans la plasturgie. Depuis deux, trois ans, l’ouvrier avait obtenu un poste dans une annexe de Moirans. Son responsable d’atelier, M. Chevassus, le considérait « comme un ouvrier sérieux et très réservé » et n’a jamais noté chez lui un comportement bizarre. Ses voisins et les Moirantins se sont dit « très surpris » en apprenant ses aveux. Ce célibataire ne participait pas à la vie associative du bourg. On savait simplement qu’il partageait son temps libre entre la pêche et la cueillette des champignons, et qu’il était assez « porté sur la bouteille ». Depuis le début des incendies inexpliqués, l’auteur présumé se montrait très agressif avec la presse et les curieux. Le soir de l’incendie mortel, il avait chassé un journaliste de la presse locale et avait mis en cause EDF dans des propros très violents. Plusieurs avaient constaté qu’il était ivre à ce moment-là.

Un maniaque du briquet

Au cours de l’investigation qui a duré plus d’un mois, les enquêteurs ont suspecté plusieurs personnes d’être à l’origine des sinistres, notamment des riverains se trouvant à proximité des feux lorsqu’ils se déclaraient. L’hypothèse criminelle n’avait jamais été relevée par le juge d’instruction et le procureur de Lons-le-Saunier, qui préféraient travailler discrètement dans cette direction. Le suspect a été interpellé par des gendarmes en civil, fondus dans la foule de curieux débarqués ce week-end. La thèse de la malveillance a été masquée par le va-et-vient incessant d’une kyrielle d’experts scientifiques dépêchés dans les rues des Cares et Roussin. Difficile encore de dire aujourd’hui si leur présence n’était qu’une diversion ou se justifiait pour les besoins de l’enquête. Ces derniers jours, une défaillance du réseau EDF semblait l’une des origines possibles des sinistres, et ce malgré les dénégations des responsables de l’entreprise de service public. Un défaut sur une ligne de 220 volts a été mis à jour lors de l’enquête mais n’a pas eu d’incidence sur le fonctionnement du réseau.

Pascal Raffin a expliqué aux enquêteurs qu’il était passé par l’escalier extérieur pour mettre le feu à la maison de sa tante, alors que les pompiers venaient d’éteindre un premier incendie au sous-sol. Il a précisé également qu’il mettait le feu dans des armoires en allumant un bout de tissu synthétique qu’il glissait dans une manche. Les gendarmes tentent maintenant de corroborer sur les lieux les aveux passés par le suspect et d’établir s’il agissait seul et s’il est bien l’auteur de l’ensemble des incendies. Selon les enquêteurs, Pascal Raffin était un « maniaque du briquet », qui a toujours vécu de manière effacée et qui, de cette manière, a tenté de se mettre en avant.

ANNE CICCO

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comportement de période critique septennale des 35, donc : ailleurs j'ai lu que le mobile de l'intéressé était essentiellement : essayer d'exister... (Téléobs)

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