dimanche 28 juin 2009

drame conjugal

Cholet.maville.com :
A Trélazé, ils découvrent leurs parents décédés

Le drame s'est déroulé dans ce quartier, la cité du Petit-Bois, récemment réhabilité par la ville de Trélazé, aux portes d'Angers.

Dramatique : c'est en rentrant de l'école, vendredi en fin d'après-midi, que les deux enfants ont trouvé les corps sans vie de leurs parents. Il s'agirait, selon les premiers éléments de l'enquête, d'un drame familial.
« C'est terrible, ce qui vient d'arriver », confie une voisine de l'immeuble. Avec le petit dernier dans sa poussette, elle se rend à l'espace de jeux tout proche. Dans la cité du Petit-Bois, récemment réhabilitée par la ville de Trélazé, aux portes d'Angers, on ne parle que du drame. « Ça fait un choc. Et en plus, ce sont les gamins qui les ont trouvés... Effroyable ! »

Vendredi, en fin d'après-midi, alors qu'ils rentrent de l'école, les deux enfants, un garçon âgé de 8 ans et une fille âgée de 11 ans, découvrent leurs parents décédés. Leur père est pendu dans la chambre de l'appartement et leur mère gît, non loin de là. Des voisins alertent les secours. Les enfants, choqués, traumatisés, sont pris en charge et évacués au centre hospitalier d'Angers où un pédiatre prend le relais.

Que s'est-il passé ? Les parents n'ont laissé aucun mot, ni message. Ils n'ont, pas non plus, prévenu des membres de la famille. Dans ces conditions, difficile d'établir les causes du drame. Les enquêteurs, du service d'investigation du commissariat d'Angers, travaillent autour de trois hypothèses : la jeune femme est décédée et le mari s'est suicidé ; les deux se sont suicidés ; le mari a tué son épouse puis s'est suicidé. « À l'heure actuelle, nous ne pouvons pas trancher, précise Thierry Phelippeau, adjoint au procureur. Seule certitude, l'intervention d'un tiers est exclue. »

« Un drame familial et social »

Le couple se trouvait en difficulté. « C'est un drame terrible. Un drame familial et, sans doute, social. Il y avait une séparation en cours, des problèmes financiers et d'emploi », détaille le député-maire de Trélazé, Marc Goua. Il avait rencontré la grand-mère des deux enfants, la veille. Le mari, âgé de 35 ans, était ouvrier dans une entreprise métallurgique, à Saint-Barthélemy-d'Anjou. Son épouse, âgée de 33 ans, cherchait un emploi.

Les enquêteurs poursuivent leur travail technique d'investigation. Ils auditionnent des membres de la famille, des amis, « toute personne qui peut nous apporter des éléments ». Les deux corps ont été transportés à l'institut médico-légal d'Angers. Leur autopsie devrait être menée lundi après-midi. Quant aux enfants, entendus hier matin par les policiers, ils ont été confiés à de la famille proche.

Reste une forte émotion dans la cité du Petit-Bois, où la stupéfaction le dispute à l'accablement. « Ces gens-là, je les connaissais depuis longtemps, témoigne ce proche voisin, qui habite le quartier depuis 18 ans. Des gens sans histoire, corrects, gentils, qu'on voyait rarement traîner dehors. Jamais je n'aurais cru ça. On ne s'y attendait pas du tout. »

Jean-Michel HANSEN.
Ouest-France

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il faut impérativement que nous apprenions à déceler les situations à risque que sont les périodes critiques septennales (ici probablement le père de 35 ans).

cette période de dépression naturelle peut être très grave et amener une personne parfaitement "sans histoire, correcte, gentille" au drame qui est décrit ci-dessus.
il s'agit d'une forme d'ivresse, (non alcoolique bien entendu, mais un peu aux mêmes effets - pulsions/désinhibitions - on n'a plus de freins, plus de raison, la conscience est mise au placard) : une ivresse psychique dans laquelle on peut sombrer durant la période critique septennale, ou à l'occasion de son jour critique émotionnel aussi...
la science devrait pouvoir démontrer qu'il s'agit probablement d'une pendule hormonale qui va agir chaque septième année de notre vie sur nos émotions et notre psychisme. (tout comme ce même mécanisme fonctionne parfaitement et de façon hebdomadaire, donc en raccourci ou rapide si l'on veut, avec notre jour critique émotionnel)

les difficultés dans le couple, débouchant sur une séparation font souvent partie du scénario : des difficultés financières ou au travail peut venir accentuer le risque, mais ils peuvent eux aussi être la conséquence de l'entrée d'une personne dans sa période critique.

ces périodes critiques étant connues - et à l'avance - cela permet de prendre les devants et de parer à des conséquences parfois dramatiques... le jour critique émotionnel peut constituer aussi un déclencheur (à vérifier ici).

comment aider ?

préventivement lorsque l'on voit arriver des problèmes il faut que les gens sachent que sont des "périodes à risque accentué" et qu'il faut tout particulièrement surveiller et prendre en compte :

- la période critique septennale (ici le père y est apparemment entré à 34 ans et demi si l'âge de 35 ans est juste)

- le jour critique émotionnel (il est hebdomadaire)

il faut ensuite une vraie volonté de la part de la personne concernée mais une fois que le mécanisme est connu et compris on est soi-même étonné de son fonctionnement et l'on réagit volontiers - pas facile puisqu'il s'agit d'une grosse dépression, mais çà marche et sinon on se fait aider... tout l'entourage peut veiller et mettre en garde celui qui peut être/va être pris dans cette période tourmentée par laquelle nous risquons tous de passer successivement puisqu'il y en a une chaque septième année de notre vie à chacun.

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