jeudi 11 juin 2009

drame conjugal

sud.ouest.com :
Bain de sang au petit-déjeuner

Maria Teresa Garcia de Burgos était assistante de vie. Dans la maison qu'elle habitait à Lagor depuis 1980 avec son époux, le long de la route de Vielleségure, cette garde-malade de 58 ans s'occupait de deux pensionnaires.

Quand le médecin s'est présenté pour sa visite mensuelle aux deux patients, le 4 septembre 2007 vers 10 heures, il a découvert la maîtresse des lieux gisant dans une mare de sang, au milieu de la cuisine. L'examen de son corps révélera qu'elle a été tuée sauvagement, à coups de barre de fer et de couteau.

Homicide conjugal

Le mari de la défunte, Antonio Garcia de Burgos, 64 ans, est jugé aujourd'hui par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, à Pau, pour cet homicide conjugal.

Le sexagénaire, qui jouit de la présomption d'innocence, a rapidement été suspecté. Y compris par son propre fils, quand il a été prévenu de la macabre découverte.

Il faut dire que ce retraité espagnol, qui a exercé diverses professions manuelles dans le bassin de Lacq avant de se retirer à Lagor, avait disparu de la maison. Mais pas sans laisser de traces. Des habits ensanglantés avaient ainsi été abandonnés dans la maisonnette par le mari. Quant aux pensionnaires, deux personnes âgées, elles faisaient état d'une très vive altercation entre les conjoints à l'heure du petit-déjeuner.

Un dispositif de recherche, terrestre et aérien, avec surveillance des frontières, est alors mis en place. Mais il ne donne rien.

Pour autant, la cavale du retraité ne devait pas durer bien longtemps. Le soir même, vers 22 h 30, il se rend de lui-même au commissariat de police d'Hendaye, où il explique qu'il s'était réfugié dans son Espagne natale. Et surtout, il reconnaît avoir tué celle dont il partageait la vie depuis 1968.

Pourquoi avoir précipité le moment où la mort séparerait les deux époux ? Et pourquoi avec une telle brutalité ? L'enquête de gendarmerie qualifie le traitement infligé à la victime d'« acharnement ». Évoque un « corps supplicié ». Si l'on en croit les déclarations faites par le suspect aux enquêteurs, tout serait parti d'un banal accrochage verbal.

Les deux époux, qui dormaient dans des chambres à part, se seraient retrouvés dans la cuisine. C'est alors que Madame aurait lâché à son époux une remarque sur un possible divorce, le froissant au passage en évoquant sa famille et sa virilité.

Quarante ans de rancune

C'en était trop pour l'Ibérique, qui sortait dans le jardin pour se calmer, assure-t-il. Mais en revenait une barre de fer à la main. Son épouse aura beau tenter de se défendre en lui jetant son café au visage, elle devait succomber dans un bain de sang. Une violence que son auteur présumé explique par les quarante ans de souffrances que lui aurait apportés son mariage.

Antonio Garcia de Burgos est détenu à Pau depuis septembre 2007. Son procès, présidé par Jean-Louis Lesaint, doit durer trois jours. L'accusé sexagénaire a confié sa défense à Me Philippe Gensse (Bayonne).

Les enfants du couple se sont constitué partie civile. Leurs intérêts seront représentés par Me Gallardo. Le verdict est attendu vendredi.

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le 4/09/2007 est un mardi : jour critique émotionnel ?

ailleurs j'ai encore trouvé :

"Alors en 1972, Garcia de Burgos fugue. Il abandonne femme et enfants. Adieu Madrid. Cap sur Mourenx, où vit sa soeur. « Les mensonges de ma femme étaient intenables. Je voulais refaire ma vie. Mais au bout d'un mois, sa soeur m'a retrouvé et me l'a ramenée. » À l'en croire, il n'y aura pas d'explication de texte au sein du couple. Il reprend la vie commune en France, comme si de rien n'était."

or si aujourd'hui c'est probablement la période critique septennale des 63 qui est en cause, la "fugue" de 1972 c'était au moment de l'entrée dans la période critique des 28 ans si j'ai bien calculé.

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