SKCenter : Elle a noyé son fils car elle haïssait son mari
lausanne. Une mère est jugée au tribunal correctionnel depuis hier pour un infanticide commis en novembre 2007.
«J’ai dit à mon fils qu’on allait faire un voyage ensemble. J’ai toujours adoré mon fils. Il était tout pour moi.» Une Suissesse de 38 ans est sur le banc des accusés pour avoir noyé son fils de 6 ans et demi dans sa baignoire, à Romanel-sur-Lausanne. De tendance suicidaire, elle avait ensuite placé le corps de l’enfant dans son lit puis avalé une centaine de comprimés pour tenter de mettre fin à sa vie.
Ce drame s’inscrit dans un contexte de conflit conjugal aggravé par les troubles psychologiques de la mère. Dans ses premières auditions, l’accusée avait expliqué avoir agi par vengeance: elle haïssait désormais son mari et cette haine s’était reportée sur leur fils. «C’est moi qui voulais me suicider», a-t-elle expliqué à la cour. «Mais pourquoi noyer l’enfant?» a alors demandé la présidente du tribunal, Françoise Heim. «Je ne pouvais pas le laisser seul.»
Lors d’une première tentative de suicide en 2004, son époux avait quitté le domicile conjugal sur conseil d’un médecin pour prendre un peu de recul, dans l’espoir de renouer sur de meilleures bases. «Je me sentais seule. Je ressentais de la colère et de la souffrance envers mon mari et ma famille, qui prenait son parti», a expliqué l’accusée. Selon les spécialistes qui l’ont suivie durant son incarcération, elle présente un trouble de la personnalité «borderline». Instable et fragile sur le plan émotionnel, elle supporte mal la frustration. Le procès se poursuit cette semaine.^
Source : 20 Minutes
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et la suite :
TRIBUNAL CRIMINEL | Les psys n’accordent qu’une diminution légère de responsabilité à la mère de 38 ans, qui s’embrouille sur les circonstances qui l’ont amenée à noyer son fils dans la baignoire, en 2007, à Romanel-sur-Lausanne.
Suicide collectif raté ou bassesse ignoble? C’est la question à laquelle le Tribunal criminel de Lausanne avec jury est attelé depuis hier. Les actes reprochés à cette mère de 38 ans sont impardonnables. Elle tente de les rendre excusables. Les psys refusent de mettre le comportement de cette femme dépressive entièrement sur le compte d’une émotion si forte qu’elle n’aurait pu se contrôler.
Est-ce l’effet de l’antidépresseur? Son visage ne trahit aucun sentiment lorsqu’elle décrit le drame survenu le soir du 15 novembre 2007, alors qu’elle était seule dans l’appartement avec son enfant. Elle avoue avoir volontairement maintenu la tête de son fils, qui faisait des apnées dans son bain, pendant cinq minutes sous l’eau. Elle explique qu’elle a ensuite couché le petit cadavre dans son lit, qu’elle a ingurgité une quarantaine de comprimés psychotropes et qu’elle s’est couchée. C’est une assistante sociale, troublée par l’attitude vaseuse de la mère jointe par téléphone, qui devait alerter la police.
C’est à partir de là que les choses s’embrouillent. La meurtrière affirme aujourd’hui que tout cela résulte de son envie de mettre fin à ses jours en emmenant son fils avec elle. «Je n’avais pas imaginé une seconde que je puisse rater mon suicide», souffle-t-elle. Dans une de ses nombreuses lettres envoyées depuis la prison de Lonay, elle écrit à l’intention de son mari et père du garçonnet: «Si j’avais une baguette magique, je le ferais revenir à la vie. J’espère qu’un jour tu arriveras à me pardonner.» Ce n’est pas tout à fait le propos qu’elle tenait au lendemain du drame, et qu’elle conteste désormais.
Froid dans le dos
Noir sur blanc dans le procès-verbal de sa première audition par les enquêteurs, ses déclarations font froid dans le dos. Elle dit à ce moment-là avoir agi par haine envers son mari. Elle précise même avoir trouvé une motivation supplémentaire, sachant que le père ne pourrait ainsi plus profiter de son fils. Devant les juges, elle conteste cette version, la met sur le compte de son état: «Je sortais du CHUV, je voyais double…» Le tribunal, et avec lui le procureur général, Eric Cottier, qui savent par expérience combien les premières déclarations sont souvent les plus crédibles, sont pour le moins perplexes.
Vives querelles
De fait, Madame est dépressive depuis 2004 au moins, année où elle fit une première tentative de suicide. Depuis, le couple bat de l’aile. L’époux se voit reprocher des liaisons qu’il n’a pas. Une vive dispute éclate en octobre 2007, lorsqu’il revient du restaurant où il était allé fêter son anniversaire de mariage. Ce soir-là, c’est Monsieur qui appelle la police. Un psychologue est consulté. Il recommande au mari de quitter pour quelque temps le foyer conjugal, afin de laisser les choses se calmer.
Cette séparation a-t-elle été le déclencheur du drame de novembre? Une convention passée entre les époux prévoyait en effet l’attribution de la garde de l’enfant à la mère, et un droit de visite par l’intermédiaire du Point Rencontre. La maman ne s’est pas rendue au premier rendez-vous dix jours avant le drame. Un second aurait dû avoir lieu le 17 novembre… Le procès se poursuit aujourd’hui.
Source : 24 heures
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on peut essayer de voir quelle interprétation on ferait, à la lumière des cycles en particulier du cycle septennal... (en l'absence de date de naissance on ne connait pas le jour critique émotionnel - le 15 novembre 2007 étant un jeudi mais c'est vendredi qui est à prendre en compte si le drame est arrivé le soir).
la période critique septennale semble y être si l'intéressée a 38 ans aujourd'hui, elle se trouvait au moment du drame dans sa période critique des 35 ans.
il transparaît bien la différence de personnalité qui existe lors de la période critique immédiatement après le drame, et celle d'aujourd'hui, qui regrette. c'est assez typiquement ce qui arrive lors d'un drame de la période critique septennale, puisque on n'est pas la même personne... c'est Jeckyll et Hyde : Hyde apparaissant à l'occasion de la période critique. les deux personnages sont vrais... en fait... et on ne peut pas dire que l'un est plus authentique que l'autre : il y en a simplement un pour la période critique (période Hyde) et un autre en "temps normal"...
c'est ce qui explique les deux versions de l'intéressée... les deux versions sont crédibles et justes puisqu'il s'agit de deux personnalités différentes qui ont chacune parlé lorsqu'elles étaient là, à des moments différents. les actes restent impardonables. aujourd'hui probablement que Hyde s'est "rangé"... jusqu'à la période critique septennale des 42 ans... où il pourra éventuellement réapparaître...
il serait intéressant de savoir à quel moment précis a eu lieu la tentative de suicide de 2004, (jour critique émotionnel ?) et le tout début des problèmes, car il n'y a pas de période critique aux alentours de 33 ans...
sinon tout ceci avec des réserves vu que je ne connais pas l'âge exact de la personne... y compris d'ailleurs du mari, dont il faut tenir compte aussi.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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