jeudi 21 mai 2009

forcené

lavoixdu nord :
Le forcené voulait s'« endormir tranquillement »
mercredi 20.05.2009, 04:47 - La Voix du Nord
Le forcené de la rue Émile-Roux qui a semé la panique samedi soir a été jugé lundi en comparution immédiate.

Le 16 mai, Sylvain Tétu, 31 ans a tenté de faire exploser son appartement ainsi que l'immeuble qu'il habite avec sa compagne et de ses deux enfants en ouvrant la vanne de gaz. Il a été jugé lundi en comparution immédiate. Sa compagne déclare à la barre : « Ça ne va pas très bien entre nous. Cela fait plusieurs fois qu'il menace de se suicider. Le soir des faits, vers 20 h, il a donné 20 euros aux enfants pour qu'ils aillent acheter des bonbons. Je suis restée seule avec lui. Nous avons entamé une discussion et ses idées de suicide se sont accentuées. Il m'a demandé de quitter les lieux, ou alors nous allions mourir en semble. J'ai préféré quitter les lieux lorsque je l'ai vu arracher le tuyau d'arrivée du gaz. J'ai compris que ce n'était pas du cinéma. Une fois à l'extérieur, j'ai appelé les secours. » Les secours arrivés en nombre - pompiers, police, EDF - ne peuvent pas intervenir. Les agents du gaz constatent que dans l'appartement, la présence de produit explosif est proche de 80 %. L'immeuble est évacué. Pendant ce temps, les policiers tentent une discussion avec le prévenu. Un discours qui se fait sous la menace permanente du prévenu un briquet à la main.
Le maire en négociateur
Frédéric Cuvillier, appelé sur place, est le seul avec qui le prévenu entame un dialogue constructif. Après des heures d'angoisse, vers 23 h30, tout danger est écarté et le prévenu est interpellé sans résistance.
Présenté devant le tribunal pour « mise en danger de la vie d'autrui, violences sur sa compagne et usage de stupéfiants », Sylvain Tétu relate les faits : « Je reconnais avoir donné une ou deux claques à ma compagne. Je reconnais également boire de l'alcool : huit bières de 50 cl par jour. Et je consomme du cannabis. Mais en ce qui concerne cette affaire, j'en ai marre de cette vie. J'ai déjà tenté de mettre fin à mes jours par pendaison il y a trois semaines, mais je me suis raté. Je voulais que mes enfants et ma compagne quittent les lieux afin je puisse m'endormir tranquillement avec le gaz. » La présidente : « "Tranquillement", comme vous y allez ! Avez-vous pensé aux locataires de l'immeuble ; une étincelle peut partir très vite, surtout avec un briquet à la main ! Un risque d'explosion extrême, qui aurait pu occasionner des blessures graves, voire plus. » Lui : « Oui, je sais, mais dans ces moments-là, on ne pense pas à tout cela. Je suis sous Subutex depuis 13 ans, 16 mg par jour. L'alcool, l'inactivité, tout cela me pèse énormément. Je n'aurais pas fait exploser l'appartement, mais je gardais le briquet à la main car j'avais peur que les policiers me frappent. » Après délibération, le tribunal le condamne à 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans. Il lui inflige également une obligation de soins, de travail, ainsi que des dommages et intérêts à hauteur d'1 euro pour sa compagne, partie civile. • PIERRE THOUVENIN (CLP)
> Contrairement à ce que nous indiquions hier, le GIPN n'est pas intervenu pour déloger le forcené.

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un comportement de jour critique émotionnel ressemble à cela : il serait intéressant de vérifier... mais sinon il n'est pas à exclure que les problèmes de cette personne, du couple aussi, aient surtout démarré avec la période critique des 28 ans de l'intéressé.
l'alcool, la drogue, les médicaments, peuvent toutefois avoir un effet un peu équivalent au jour critique émotionnel (désinhibition, modification de la conscience).

natif du dimanche ? (le jour critique émotionnel démarre la veille par un "pic émotionnel" en soirée.)

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