vendredi 22 mai 2009

assassinat

Une institutrice blessée par arbalète, puis achevée à coups de hache
Article posté par Stéphane Bourgoin le Vendredi 22 mai 2009 sur site 3ème oeil.

" L'institutrice de Louviers découverte morte mardi dans le feu de sa maison aurait été assassinée par son concubin : il s'est livré aux gendarmes.

Les qualificatifs sont difficiles à trouver pour décrire les gestes irréparables de ce père de famille. Même pour le procureur de la République d'Evreux, Marie-Suzanne Le Quéau. La magistrate n'évoque que les faits, tels qu'ils ont été racontés par Laurent L., 36 ans, le suspect numéro un dans l'assassinat de Claire Pannequin, l'enseignante de Louviers dont le corps a été découvert mardi dans l'incendie de sa maison, à Surville. « Il a tué sa compagne. De ce qu'il dit, d'abord avec une arbalète, puis à coups de hache. »
« L'arbalète n'a pas suffi »

Le parquet s'apprête à ouvrir une information judiciaire du chef d'assassinat : « Il a prémédité son geste. Il a acheté l'arbalète exprès, quelques jours avant les faits. » Dès qu'il s'est livré aux gendarmes, Laurent L. a expliqué avoir commis son crime durant la nuit de lundi à mardi, pendant que sa compagne et leurs deux enfants, un garçon et une fille âgés de 3 et 5 ans, dormaient. « Avec l'arc, il a tiré une flèche, mais celle-ci n'a pas été mortelle. Comme cela n'a pas suffi, il est donc allé chercher une hache pour la tuer. Le nombre de coups portés devra être déterminé par l'autopsie », explique le procureur. « Ensuite, il a vaqué à ses occupations habituelles, paternelles et professionnelles » : Laurent L. se serait couché ; le matin, il a emmené ses enfants à l'école ; puis, il est allé travailler « normalement », à son auto-école de Louviers. « Dans un second temps, il est revenu chez lui. Pour préparer l'incendie », indique Marie-Suzanne Le Quéau.

Selon nos informations, le meurtrier a enveloppé le corps sans vie de sa compagne dans plusieurs tissus et papiers. Il a pris ensuite un bidon de fioul et allumé le feu. Ce n'est qu'après l'arrivée des sapeurs-pompiers sur les lieux du sinistre et leur macabre découverte que le concubin s'est constitué prisonnier.

« Ses explications ne sont pas claires »

Pourquoi ? C'est la question que se pose encore le procureur de la République : « Ses explications ne sont pas claires, pas cohérentes. Les mobiles de ce crime restent confus. Il s'agit sans doute d'une conjonction de plusieurs facteurs, professionnels et conjugaux. » Jusqu'alors, Laurent L. était inconnu de la justice et les gendarmes n'avaient jamais été appelés à son domicile pour un quelconque différend. « L'information judiciaire devra apporter des précisions », espère la magistrate s'agissant des raisons qui ont poussé ce père de famille tranquille à passer à l'acte.

La maison de Surville, située chemin des écoliers, a fait l'objet de multiples constatations par les gendarmes de la compagnie de Louviers. Et les armes ont été saisies pour examen. Quant aux enfants du couple, ils ont été pris en charge par leurs grands-parents dès mardi. Le suspect, lui, sera présenté aujourd'hui au juge d'instruction. Si le chef d'assassinat est retenu par la justice, Laurent L. encourt la réclusion criminelle à perpétuité devant la cour d'assises de l'Eure."

Un article de Jane Hitchcock.



Source : PARIS-NORMANDIE (21 mai 2009)

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une oeuvre Hyde : un comportement fou pour un individu qui ne l'est pas : cherchez la période critique septennale (ici probablement celle des 35 ans) et peut-être le jour critique émotionnel s'il l'intéressé est un natif du mardi...

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