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UN ARTICLE DU JOURNAL LE BERRY du 8 décembre 2008

Saint-Amandois: le suspect jugé irresponsable


La seconde expertise le confirme. Suspecté d'avoir donné dix coups de couteau à sa mère, en août 2007 dans l'Allier, Raphaël Donzé est considéré comme un paranoïaque incurable. Il ne sera pas jugé.


Comme un élément de plus pour confirmer l'état de santé mental défaillant de Raphaël Donzé, son unique explication au meurtre de Marie-Annick Boucher, le 9 août 2007 à son domicile de Lurcy-Lévis (Allier), s'est écroulée. L'homme de 42 ans est bien le fils biologique de la victime : « Les ADN le confirment, même s'il l'appelle encore Madame Boucher », constatent ses avocats, Mes Lardans et Deschamps. Prostré lors de sa première comparution devant un juge après deux mois de cavale, il avait fini par affirmer aux enquêteurs qu'il aurait été kidnappé à l'âge de 4 ans. La famille Boucher lui aurait sciemment laissé croire que le même sang coulait dans les veines de ses deux frères et de sa s?ur.
Il avait déjà donné cet argument à son oncle, le frère de sa mère, lorsque, vers 20 heures le mercredi 9 août 2007, il était allé les trouver à Colombiers, près de Saint-Amand-Montrond, pour leur demander de venir à Lurcy-Lévis. Il tenait un couteau ensanglanté à la main : « J'avais du mal à le croire, se souvient l'oncle, ce n'était pas cohérent. Il disait qu'elle n'était pas sa mère mais qu'il venait de tuer sa mère ».

La sexagénaire baignait effectivement dans son sang, sur le carrelage de la salle de bain de sa maison du lieu-dit La Plâtrière, défigurée par une dizaine de coups de lame au torse et au visage. Son corps ne révélait, selon l'autopsie, « aucun signe de défense ou de lutte ».

Il dit avoir agi « sous le coup de la colère et de la rage », rapporte Me Deschamps : « Des années d'infinie souffrance qui ont trouvé leur exutoire dans un geste aussi désespéré pour lui que tragique pour la victime et toute la famille ».

Raphaël Donzé, aux parcours professionnel et sentimental chaotiques, n'avait pas attendu l'arrivée des gendarmes. Il s'était enfui en voiture, mais ne s'était pas arrêté à Plouvenez-Quintin (Côtes-d'Armor), où il restaurait une maison. Il s'est réfugié dans un camping d'Amsterdam (Pays-Bas), d'où il a été extradé deux mois plus tard.

Toujours incarcéré depuis à la maison d'arrêt de Moulins-Yzeure, il ne devrait jamais être jugé par une cour d'assises. Une contre-expertise psychiatrique a en effet confirmé le premier diagnostic, le discernement de Raphaël Donzé était aboli au moment du matricide : « Paranoïaque délirant incurable ».

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il n'apparaît pas clairement dans cet article si l'homme a 42 ans aujourd'hui ou au moment des faits. si c'est au moment des faits c'est probablement là aussi un problème de situation en période critique septennale... aussi, car la schizophrénie a un lien étroit avec le cycle psychique et émotionnel et septennal et hebdomadaire... (passages à l'acte en jour critique émotionnel)
n.b. : 9/08/2007 est un jeudi et non un mercredi. jour de naissance de l'intéressé ?