mardi 28 avril 2009

l'usure du quinqua

L’usure du quinqua
Françoise a 57 ans, elle travaille dans une grande société d’assurance depuis ses 17 ans. Elle vient de prendre sa décision: elle partira à la retraite avant l’heure et négociera un départ à l’amiable. «Je ne supporte plus la pression. A partir d’un certain âge, tu as l’impression d’être un numéro. La haute hiérarchie ne te connaît pas, on ne te demande plus ton avis. Mon expérience, je ne peux plus la mettre en pratique, elle ne sert à rien. Les délais sont si courts que j’ai tout le temps l’impression d’être débordée. En informatique, je me suis formée sur le tas, comme tous les gens de mon âge. Mais je dois tout de même finir en même temps que les jeunes, pour ne retarder personne. Je crois qu’avec l’âge, je canalise moins mes émotions, j’ai du mal à prendre du recul, ça m’empêche de dormir. Et puis j’ai mal à l’estomac, et une sorte de tendinite.»
http://www.liberation.fr/economie/0101564326-souffrir-au-travail-la-loi-du-silence

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pas simple usure... si l'on tient compte de la situation de cette personne dans sa période critique septennale des 56 ans à travers laquelle elle vient de passer...
si elle attend encore un brin çà sera tout à fait passé et çà ira mieux...
parce que peut-être qu'elle souffrira chez elle, en silence... : il faudrait avoir tenu compte de la période critique lors de la décision de s'arrêter, sinon on risque de se tromper et de regretter...
j'ai personnellement été mal durant mes 56 ans (disparition de toute motivation)- j'étais commerçant et même mes clients l'ont remarqué... mais à l'époque je ne savais pas pourquoi...

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