mercredi 29 avril 2009

drame conjugal

SKCenter :

VILLEFONTAINE
Un septuagénaire égorge son épouse à l'heure du déjeuner


« Il y a des flaques de sang partout. Il l'a tuée... » Un voisin de palier du couple Touati, domicilié au premier étage du bâtiment D3 du quartier des Etourneaux, est encore sous le choc. Rapidement alertés par l'un des fils de la victime, sapeurs-pompiers de Saint-Quentin-Fallavier et Samu de Bourgoin-Jallieu ne peuvent strictement rien faire pour ramener à la vie Khedidja Touati, une femme de 64 ans et mère de trois grands enfants. La gorge tranchée, elle gît sans vie sur le carrelage de la salle à manger.

« Vers 13 h 30, j'ai traversé la pelouse, elle m'a fait un signe de la main. Elle était à la fenêtre... Tout semblait aller », raconte cette voisine d'un immeuble d'en face. Car ici, aux Étourneaux, tout le monde se connaît. D'ailleurs, les Touati, un couple de retraités, s'étaient installés là il y a une bonne vingtaine d'années. Vers 13 h 45, l'un des fils cadets du couple rejoint le domicile après une matinée de travail. Il grimpe les escaliers menant au palier du premier étage. C'est là, à la porte de l'appartement familial, qu'il croise son père. Celui-ci s'habille pour s'en aller. En franchissant la porte, le fils fait alors la macabre découverte.

Le mari se rend à la brigade de gendarmerie pour se constituer prisonnier
Alors que secours et gendarmes de Villefontaine se rendent très rapidement sur les lieux, un homme de 70 ans se présente à la brigade de gendarmerie de Villefontaine. Abdel-Madjid Touati annonce aux gendarmes qu'il vient d'égorger son épouse. Il est aussitôt placé en garde à vue.

Dans l'attente des techniciens en identification criminelle de Grenoble, les gendarmes gèlent les lieux. D'après les premières constatations relevées par les enquêteurs de la brigade de recherches de Bourgoin-Jallieu, en présence du capitaine Aranda, commandant de la compagnie berjallienne, et de son adjoint le capitaine Cugier, l'appartement porte les stigmates d'une rare violence. De la vaisselle cassée jonche le sol de la cuisine, une porte défoncée, la table du salon brisée, des radiateurs arrachés des murs. C'est dire dans quelle furie le mari, maçon à la retraite, serait entré avant de porter les coups fatals à son épouse. L'arme, un couteau de cuisine ensanglanté, a d'ailleurs été retrouvée dans l'appartement. « Ces derniers temps, Khedidja avait peur de son mari. Celui-ci avait l'humeur changeante, il entrait parfois dans des colères monstres ». Tandis que les investigations se poursuivaient en présence de M. Javet, substitut du procureur de la République de Vienne, la triste nouvelle se répandait dans le quartier. « Elle ne méritait pas une fin aussi triste », murmurent les habitants qui se rassemblent au bas des immeubles.

En fin d'après-midi, le parquet de Vienne devait se dessaisir au profit du pôle de l'instruction de Grenoble. Une autopsie devrait être pratiquée dès ce matin sur le corps de la victime. Hier soir, l'audition du mari se poursuivait alors que tout un quartier était endeuillé.

Source : Le Dauphiné

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la période critique septennale des 70 ans débute à 69 ans et demi et ce doit être le moment où il faut s'alerter si une personne devient bizarre voire insupportable : « Ces derniers temps, Khedidja avait peur de son mari. Celui-ci avait l'humeur changeante, il entrait parfois dans des colères monstres ».

le coup de furie tel qu'il est décrit ici ressemble fort à un coup de "jour critique émotionnel" ce qui serait le cas si l'intéressé est un natif du jour du drame. (mardi)

l'arrivée, l'entrée, dans une période critique septennale, peut faire momentanément un monstre d'une personne tout à fait normale : çà reste exceptionnel, heureusement, mais le fait de connaître le mécanisme doit alerter aux premiers symptômes de la "métamorphose"...

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