France Soir :
Fusillades - La tuerie de Binghamton témoigne du regain de violence aux USA
Samy Mouhoubi, le lundi 6 avril 2009
Selon les premiers éléments de l’enquête, Jiverly Wong, 41 ans, aurait massacré 13 personnes car il se sentait « méprisé ». Son licenciement récent constituerait l’une des causes de sa folie meurtrière.
Quid du rêve américain lorsque la première puissance économique du monde devient le théâtre croissant d’actes déments hérités d’un contexte de crise ? Telle est la question à laquelle se heurte l’ensemble des autorités américaines, interloquées, sans pouvoir échafauder de réponse satisfaisante.
La tragédie de Binghamton (nord-est de New York), au cours de laquelle un Américain d’origine asiatique a assassiné 13 personnes avant de retourner l’arme contre lui, n’a pas fini d’alimenter la chronique d’irruptions d’ultra-violence dans un contexte de crise endémique. La personnalité du forcené retient désormais l’attention des autorités et des médias, bien en peine d’expliquer une sauvagerie criminelle, aujourd’hui, portée à son comble.
L’auteur du carnage survenu, vendredi 3 avril, au soir, nommé Jiverly Wong, 41 ans, n’avait, a priori, pas le profil d’un tueur en série en mal de publicité tapageuse. L’individu, d’après les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, présente un profil banal, pour ne pas dire insipide. Un constat inquiétant alors que des faits quasi similaires ont été dénombrés sur le territoire.
D’origine vietnamienne, ce célibataire vivait à Johnson City, à quelques encablures de Binghamton, avec ses parents et sa sœur. Frappé de plein fouet par la récession, le quadragénaire avait été remercié coup sur coup de ses deux derniers emplois. Selon CNN, il avait d’abord été licencié d’une entreprise de high-tech de la région, puis éconduit tout récemment d’une société de nettoyage de matériel industriel.
De quoi nourrir un ressentiment amer, perçu par les membres de sa famille qui, d’après la police locale, n’a pas paru très étonné lorsqu’elle a découvert l’identité du déséquilibré. « On a appris de ses proches qu’ils n’étaient pas surpris par son geste », a expliqué le chef de la police de Binghamton.
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pour essayer de comprendre il faut faire comme d'habitude :
date de naissance/date du passage à l'acte.
on trouvera le plus souvent une période critique septennale et un jour critique émotionnel, qui vont permettre d'expliquer le coup de folie, au moins en partie : c'est la cocote minute (la période critique septennale) et le déclencheur (le jour critique émotionnel) - parfois l'un des deux seul est suffisant pour déclencher un coup de folie. on sera plus "efficace" si - comme ici - les deux sont réunis, car il y aura bien plus de tension : une tension accumulée sur la durée (période critique septennale) et une pulsion qui est une pulsion "momentanée" car liée au jour critique.
alors, sous réserve que la date soit juste :
DOB: JIVERLY ANTARES WONG 12/08/1967
c'est américain donc c'est 8 décembre 1967.
et cela nous donne :
période critique septennale des 42 ans : 41 ans et 4 mois. le moment le plus fort des pulsions se situe aux alentours du moment de l'entrée dans la période critique, çàd 41 ans et demi en moyenne.
le 8/12/1967 est effectivement un vendredi et Jiverly Wong - natif du vendredi - se trouvait le jour du massacre dans son jour critique émotionnel E1 ; c'est le jour critique le plus "fort" des quatre jours critiques du cycle émotionnel de 28 jours.
avec ces deux éléments (période critique septennale et jour critique émotionnel) nous avons une grande part de l'explication du coup de folie.
il s'agit en effet d'une période propice à la dépression lors de laquelle certains peuvent chausser leurs lunettes les plus noires, à l'intérieur de laquelle fonctionne à un rythme hebdomadaire un jour qui peut devenir un jour détonateur d'une accumulation de rage.
périodes et jours à risques étant connus à l'avance, il doit être possible de prévenir certains drames de ce type.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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